Sagesses d'hier et d'aujourd'hui Luc Ferry
Résumé
Que fait la philosophie ? Elle propose des définitions de la vie bonne qui ne passent ni par Dieu ni par la foi, où l'on fait avec les moyens du bord, en exerçant la lucidité de sa raison et en acceptant sa condition de mortel, sans prétendre à un salut qui passerait par une promesse d'immortalité. Ces "spiritualités laïques", c'est cela, tout simplement, qu'on appelle philosophie. En parcourant ces cours familiers et chaleureux, illustrés d'exemples, qui prennent leur essor avec Homère et qui s'achèvent avec Heidegger et Foucault, en passant par Bouddha, Rousseau, Freud et Sartre, les plus grands débutants vont pouvoir comprendre, sans jargon inutile, les piliers sur lesquels reposent en dernière instance les oeuvres les plus fondamentales de notre histoire intellectuelle, morale et spirituelle. Et constater, grâce au guide incomparable qu'est Luc Ferry, combien leur compréhension est indispensable à celle du temps présent.
- Auteur :
- Ferry, Luc
- Éditeur :
- Paris, Flammarion, 2019
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (824 p.)
- ISBN :
- 9782081494091.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Préface
(2019)- Des autres tâches de la philosophie :
la théorie de la connaissance et l’éthique - De la différence entre art, science et philosophie
- Des autres tâches de la philosophie :
- Avant-propos
- Chapitre premier D’Homère à Platon
La naissance de la philosophie- Valeurs morales et valeurs spirituelles
- La spiritualité laïque
- Dans le sillage de l’Odyssée
- Du chaos à l’harmonie
- La pomme de discorde et l’émergence du chaos
- L’angoisse d’Ulysse : perdre le sens de sa vie
- La vie bonne : retrouver sa place dans l’ordre cosmique
- La première définition laïque de la vie bonne
ou la naissance de la première sagesse philosophique- Vaincre les peurs pour accepter la condition de mortel
- Le sage est celui qui parvient à « habiter le présent »
- Devenir un fragment d’éternité
- Les trois grands axes de la philosophie
- Théorie : le dialogue platonicien en quête de la vérité
- Dépasser lieux communs et opinions contradictoires au nom
de la « volonté de vérité » - La théorie platonicienne de la vérité
- Socrate en sage-femme : de la philosophie comme « maïeutique »
- Dépasser lieux communs et opinions contradictoires au nom
- L’ironie socratique
- Une théorie de la vérité qui est aussi une théorie du plaisir
et de la douleur - « Connais-toi toi-même », « Rien de trop » : sache qui tu es, quelle est ta place et sache y rester !
- Discours philosophique versus discours sophistique
- Une théorie de la vérité qui est aussi une théorie du plaisir
- Pratique : les fondements de la morale aristocratique
- Une éthique aristocratique fondée sur l’idée de hiérarchie naturelle des êtres
- L’organisation de la cité
- Sotériologie : la sagesse et la quête de la vie bonne
- La recherche de l’harmonie et de la sagesse
- Mourir entièrement ou participer à l’immortalité
- La condition humaine
- Théorie : le dialogue platonicien en quête de la vérité
- Une influence incomparable
dans l’histoire de la pensée
- Postérité chrétienne
- Valeurs morales et valeurs spirituelles
- Chapitre 2 Aristote
- Importance de la Théogonie d’Hésiode :
mythologie et philosophie
- Naissance de l’ordre cosmique harmonieux
selon Hésiode
-
Théôria : la Physique d’Aristote
ou le passage du mythe à la raison- L’harmonie du Cosmos
- Des repères absolus
- La théorie du mouvement
- L’absence de vide
- Une éthique aristocratique
- La hiérarchie naturelle des êtres
- La question de l’esclavage
- La cité harmonieuse respecte les inégalités
- L’aristocratie au regard de la démocratie
- De la vertu comme actualisation
de dispositions naturelles excellentes - Que la vertu est un « juste milieu »
- Les fins morales sont « domiciliées dans la nature »
- Une distinction cruciale entre « travail » et « exercice »
- La rupture chrétienne avec l’éthique aristocratique
- Une spiritualité sans Dieu
- La postérité philosophique d’Aristote
- Comment Aristote ouvre le débat
entre idéalisme et matérialisme - Les prémices du nominalisme
- Éviter l’écueil du scepticisme
- Une tradition philosophique ouverte
sur l’expérience et sur la science
- Comment Aristote ouvre le débat
- Importance de la Théogonie d’Hésiode :
- Chapitre 3 Le stoïcisme
- Les trois âges de l’école stoïcienne
- Les trois grands axes de la philosophie
- La théôria stoïcienne
- Théôria : « Voir le divin »
- Lever le voile sur l’ordre cosmique
- Voir le divin (théorie), c’est voir la perfection du cosmos
- De la théôria à l’éthique : la connaissance,
fondement de la philosophie morale- Déterminisme et « superstition »
- La liberté des stoïciens n’est qu’intérieure
- Connaître le monde pour vivre en accord avec lui
- Une philosophie pratique nourrie par des exercices
- La victoire sur la mort : de l’éthique à la sagesse et au salut
- La mort n’est qu’un passage
- Trois manières de vaincre la mort
- Une stratégie de la raison pour surmonter la peur de la mort
- La théôria stoïcienne
- Les exercices de sagesse des stoïciens
- L’apprentissage de la vie
- La transformation de la philosophie en pure « scolastique »
- Premier exercice de sagesse : vivre au présent
- Deuxième exercice : repousser l’espérance
- Troisième exercice : ne s’attacher ni aux choses ni aux êtres
- Critiques et postérité de la pensée stoïcienne
- La principale critique du stoïcisme :
l’argument du bourreau - Du stoïcisme comme aboutissement d’une certaine tradition philosophique grecque
- La principale critique du stoïcisme :
- Les trois âges de l’école stoïcienne
- Chapitre 4 Les épicuriens
- La théorie de la connaissance :
l’atomisme contre l’harmonie du cosmos
- Les principes de la morale épicurienne
- Le quadruple remède :
de la philosophie comme thérapeutique de l’âme - La question du plaisir
- Le quadruple remède :
- La sotériologie épicurienne :
« la mort n’est rien pour nous »
- La première critique de la société de consommation
et de divertissement - La spirale des plaisirs artificiels nous rapproche de la mort
- L’insatisfaction perpétuelle
- Vaincre la peur de la mort
- La première critique de la société de consommation
- Lucrèce, épicurien pessimiste ?
- Lucrèce nous invite à accepter le statut de mortel
- La question des désirs naturels,
conditions de la sagesse et du bonheur
- La théorie de la connaissance :
- Chapitre 5 Gilgamesh et Bouddha,
sagesses d’Orient- La première œuvre littéraire et philosophique jamais écrite dans l’histoire de l’humanité
- Accepter la contradiction entre l’amour
et la mort
- De Gilgamesh à la Bible en passant par Ulysse
- Les quatre grands moments du récit
- Signification de l’Épopée
- Le bouddhisme, une sagesse face à la mort
- La vie de Bouddha
- La doctrine du non-attachement
- Les deux visages de la mort
- Les quatre « nobles vérités »
- Une rencontre (fictive)
entre Gilgamesh et Bouddha
- Vivre au futur antérieur
- Penser conjointement l’impermanence
et le non-attachement - Déconstruire les illusions du moi
- Se débarrasser des illusions de l’espérance
- Apprendre à vivre seul
- « Voyager léger »
- La première œuvre littéraire et philosophique jamais écrite dans l’histoire de l’humanité
- Chapitre 6 Jésus
et la révolution judéo-chrétienne- Une rupture sur le plan théorique
avec la définition grecque du divin
- L’homme-dieu
- La foi plutôt que la raison comme voie d’accès au divin
- L’humilité du croyant face à l’arrogance du philosophe
- La philosophie servante de la religion
- La philosophie cantonnée à la scolastique
- Naissance de la morale chrétienne :
une rupture radicale
avec les éthiques aristocratiques grecques
- Vers l’idée moderne d’égalité
- Les grandes morales républicaines :
un héritage chrétien sécularisé - Le devoir-être
- L’éloge du travail
- La liberté du chrétien :
éloge de la conscience et naissance de la laïcité
- La doctrine chrétienne du salut :
la « mort de la mort »
et la victoire de l’amour sur la finitude
- La promesse du salut
- La philosophie de l’amour
- La doctrine du corps glorieux
- Une rupture sur le plan théorique
- Chapitre 7 Pic de La Mirandole
La naissance de l’humanisme- Le père fondateur de l’humanisme moderne
- Le discours de la dignité humaine,
moment fondateur de l’humanisme moderne - La place de l’homme dans la création
- La naissance de l’historicité
- Protagoras, ancêtre de l’idée humaniste
- Le discours de la dignité humaine,
- La postérité de l’idée humaniste
- Rousseau et la perfectibilité de l’humain
- L’idée républicaine
- Universalisme ou impérialisme colonial ?
- Rousseau et la perfectibilité de l’humain
- Le père fondateur de l’humanisme moderne
- Chapitre 8 Descartes
- Fonder la philosophie sur l’être humain
- Le doute et la folie de la philosophie :
enjeux de la Première méditation
- Étapes de la radicalisation du doute
- La controverse sur la folie
- Sortie de doute et rencontre avec la première certitude :
« Je suis, j’existe »
- Étapes de la radicalisation du doute
- Des problématiques léguées par Descartes
à la philosophie moderne
- L’argument ontologique,
objet de toutes les critiques de la métaphysique - Le problème de la connaissance et la garantie divine
- La création des vérités éternelles et le mystère du divin
- L’argument ontologique,
- Descartes et la genèse de la modernité
- L’esthétique cartésienne :
de l’art classique aux avant-gardes - Refus des arguments d’autorité, révolution scientifique moderne et fin du théologico-politique
- L’esthétique cartésienne :
- Les réactions anticartésiennes :
écologie, romantisme et contre-révolution
- Fonder la philosophie sur l’être humain
- Chapitre 9 Leibniz et Spinoza
Le bonheur par la raison- L’éthique comme théodicée :
de la négation du libre arbitre
à celle de la réalité du mal moral
- Rappel des fondements de la théodicée de Leibniz
- La théodicée spinoziste
- Rappel des fondements de la théodicée de Leibniz
- Éléments pour une critique
de la théodicée spinoziste
- Premier point : le mal moral peut‑il sans contradiction
n’être que relatif ? - Deuxième contradiction : au nom de quoi le point de vue
de Dieu, s’il n’est qu’une idée, devrait‑il relativiser celui
de l’homme ? - Le spinozisme en revient toujours au sens commun
qu’il prétendait dépasser - Pourquoi le spinozisme tend à se transformer en nihilisme
- Premier point : le mal moral peut‑il sans contradiction
- De la philosophie comme victoire sur la mort :
le sage et la question de l’éternité
- Conclusion et remarques critiques
- L’éthique comme théodicée :
- Chapitre 10 La philosophie anglo-saxonne
Empirisme et utilitarisme- Les pères fondateurs
- La philosophie utilitariste
- Le type idéal de l’utilitarisme
- Le sens de la vie ou la quête du bonheur
- Des animaux et des hommes : tous ont des « intérêts »
- Morale républicaine et morale utilitariste
- L’utilitarisme n’est pas un individualisme
- La théorie des sentiments moraux
- L’utilitarisme n’est pas une morale de l’intention
- Le sens de la vie ou la quête du bonheur
- Trois grands thèmes : euthanasie, libéralisme
et droit des animaux- La légalisation de l’euthanasie
- La logique libérale ou les abeilles vicieuses de Mandeville
- Le Welfare animal ou la fin de l’anthropocentrisme
- Le type idéal de l’utilitarisme
- La philosophie empiriste
- Les grandes figures de l’empirisme
- Le présupposé fondamental de l’empirisme
- Le type idéal de l’empirisme
- Toutes nos idées proviennent de l’expérience
- Un point de vue nominaliste et sceptique
- Le monde se réduit à nos représentations : l’immatérialisme
- La conscience d’objet et la conscience de soi
- L’énigmatique sentiment du réel
- La thèse réaliste et la monadologie
- Du sujet passif au sujet actif : la solution de Hume
- La théorie de la causalité
- La science : une croyance parmi d’autres
- Les pères fondateurs
- Chapitre 11 Kant et les Lumières
La fondation des sciences, de la morale
et de l’esthétique modernes- Une rupture radicale avec le monde ancien
- Le vrai, le juste et le bien : des Grecs à Kant,
ou des Anciens aux Modernes - S’ajuster à l’ordre du monde
- « Du monde clos à l’Univers infini » :
élaborer un ordre humain
- Le vrai, le juste et le bien : des Grecs à Kant,
- De la connaissance comme activité de l’esprit
- Une révolution morale
- La révolution esthétique ou les critères du beau
- Les trois grands moments
de la Critique de la raison pure
- L’espace et le temps, ou les cadres de l’expérience sensible
- Partir de l’expérience, c’est-à-dire de la finitude humaine
- Une nouvelle théorie de l’objectivité
- L’entendement et les concepts « empiriques »
- Les concepts « purs » ou les catégories de l’entendement
- L’objectivité n’est plus un rapport à une chose en soi,
mais elle est ce qui vaut universellement - Relier les choses entre elles :
l’application du principe de causalité - Les règles du jeu
- Le principe de substance
- Le schématisme : solution du conflit
entre cartésiens et empiristes - Le schématisme comme solution de l’opposition
entre cartésiens et empiristes
- La théorie des idées et la critique de la métaphysique
- Le débat sur la preuve « ontologique » de l’existence de Dieu
- Déconstruire les illusions de la métaphysique
- Quand les idées métaphysiques conservent malgré tout un sens
- Penser la beauté
- L’espace et le temps, ou les cadres de l’expérience sensible
- Qu’est-ce que les Lumières ?
- Une rupture radicale avec le monde ancien
- Chapitre 12 Rousseau et Tocqueville
L’invention de la démocratie moderne- Rousseau et la démocratie directe
- Les progrès de la Civilisation mis en doute
- De la différence entre l’homme et l’animal
- La liberté et l’histoire comme critères de différence
entre humanité et animalité - La capacité d’avoir une double histoire
- La liberté et l’histoire comme critères de différence
- La philosophie politique de Rousseau
- La fiction de l’état de nature
- L’amour de soi, la pitié et la perfectibilité
- L’apparition des inégalités, de l’injustice et de l’oppression
- La démocratie directe ou l’idéal politique selon Rousseau
- La théorie rousseauiste de la loi
- De la fête comme métaphore de la démocratie
- Une philosophie de l’éducation
- L’esthétique de Rousseau
- La « querelle des Bouffons »
- Tocqueville : de la démocratie comme processus d’égalisation des conditions
- Les quatre caractéristiques du système représentatif
ou démocratie libérale - De la démocratie comme dynamique des sociétés modernes
- En quoi la démocratie se distingue-t‑elle de l’Ancien Régime ?
- Vers un totalitarisme mou ? L’atomisation du social
et la puissance étatique - La théorie des révolutions et l’interprétation de 1789
- Deux évolutions possibles : la française et l’américaine
- Les quatre caractéristiques du système représentatif
- La démocratie comme horizon indépassable
de l’humanité
- La fin de l’histoire
- Rousseau et la démocratie directe
- Chapitre 13 Hegel et l’idéalisme allemand
- Hegel dans les pas de Leibniz
- Les trois principes fondamentaux
de la théodicée leibnizienne et leur reprise par Hegel
- Les trois principes fondamentaux
- De la théodicée de Leibniz
à la philosophie hégélienne de l’Histoire
- Comprendre la dialectique
- Deux critiques de Hegel, en guise de conclusion
- Hegel dans les pas de Leibniz
- Chapitre 14 Schopenhauer
Du pessimisme à l’art du bonheur- Le premier philosophe du soupçon
et la naissance de la pensée contemporaine
- La généalogie, ou l’attitude du soupçon
- Qu’est-ce que le monde comme « représentation » ?
- Le monde de la volonté
- La généalogie, ou l’attitude du soupçon
- Les fondements du pessimisme provisoire
de Schopenhauer
- La triple opposition du monde de la volonté
à celui de la représentation- Les explications par la causalité se perdent dans les sables
- L’absurdité du monde démontrée par l’absence de cause première
- Étonnement philosophique contre étonnement scientifique
- Nos actions n’ont pas de sens
- Un monde de souffrance et d’ennui
- Deux perspectives généalogiques
- Les cachettes de la philosophie
- La triple opposition du monde de la volonté
- Apprendre à vivre : l’art du bonheur
selon Schopenhauer
- Sortir de la tyrannie du vouloir
- De la philosophie comme remède à la peur de la mort
- L’immortalité de l’espèce
- Vive la mort !
- Deux difficultés
- Le paradoxe du libre arbitre
- Réconciliation avec le monde et bonheur de l’existence
- Le premier philosophe du soupçon
- Chapitre 15 Nietzsche
Philosopher au marteau- Les grandes lectures de Nietzsche
- La critique du nihilisme
- Des « idéaux » inventés pour dévaloriser le réel
- Casser les idoles au marteau
-
Amor fati : savoir habiter le présent
- Blasphémer contre la terre : le crime le plus affreux
- « Dieu est mort » : que signifie, chez Nietzsche,
la « mort de Dieu » ?
- Les trois grands axes de la pensée de Nietzsche
- Théorie : la généalogie et l’ère du soupçon
- La théorie généalogiste ou l’antithéorie du « solitaire »
- Explorer les arrière-mondes inconscients
- Tout jugement est un « symptôme »
- Explorer les arrière-mondes inconscients
- Le monde est un tissu de forces
- Les forces réactives
- Science et démocratie
- Les forces actives
- L’artiste et l’aristocrate
- La théorie généalogiste ou l’antithéorie du « solitaire »
- Éthique : le « grand style » ou la morale de l’immoraliste
- Un Nietzsche hédoniste et anarchiste ?
- L’« idéal » de la maîtrise de soi
- Une morale du « grand style »
- Le grand style, le champion et le virtuose
- Une morale du « grand style »
- Le modèle de l’art classique
- Un Nietzsche hédoniste et anarchiste ?
- Sotériologie : l’amor fati, « l’innocence du devenir » (Unschuldigkeit des Werdens) et la sagesse de l’éternel retour
- L’innocence du devenir
- Se défaire des illusions du libre arbitre
- L’impératif catégorique de Nietzsche
- Aimer le monde, mais comment dire « oui » à Auschwitz ?
- Théorie : la généalogie et l’ère du soupçon
- Les grandes lectures de Nietzsche
- Chapitre 16 Marx
Émancipation et totalitarisme- La théorie des crises et des révolutions :
la philosophie de l’histoire de Marx
- Les forces productives
- Les rapports de production
- Les cinq époques ou les cinq modes de production
- Le communisme primitif
- Du mode de production antique au mode de production féodal
- Du capitalisme au communisme
- Une philosophie de l’histoire inspirée de Hegel
- Des contradictions aux crises du capitalisme :
vers la révolution prolétarienne- Les crises de surproduction :
première approche des crises du capitalisme - Un système voué à une autodestruction « dialectique »
- Une approche encore superficielle
- Les crises de surproduction :
- La théorie de la plus-value
et l’analyse économique du capitalisme
- La fausseté de la loi de l’offre et de la demande
- Comment s’enrichit‑on en créant des richesses ?
- Valeurs d’usage et valeurs d’échange
- La valeur travail
- Le salariat, condition de la plus-value
- L’ouvrier, une marchandise comme les autres
- Le capitalisme, un système explosif
- Comment le système de la plus-value se traduit
par une double lutte sociale - La naissance des organisations syndicales
- La redistribution ou l’instauration du communisme
- Comment le système de la plus-value se traduit
- La théorie des idéologies
- Le fétichisme
- La critique des Droits de l’homme
- L’État comme « superstructure » de la classe dominante
- Les grandes critiques de Marx
- La signification véritable des « droits liberté » de 1789
- Droits de l’homme et politique :
la critique de Marx par Claude Lefort
- Droits de l’homme et politique :
- Le communisme, un retour en arrière archaïque
vers l’absolutisme et l’Ancien Régime ? - Jean Jaurès et la critique sociale-démocrate
- La social-démocratie de Jaurès contre la dictature du prolétariat
- La révolution ne peut venir que des Lumières
- L’État-arbitre selon Jaurès :
un milieu « neutre » ouvert aussi aux dominés
- La critique trotskiste
- Les antitotalitaires de gauche
- L’illusion d’une science de l’Histoire
- Le fantasme d’une société transparente à elle-même
- L’illusion d’une science de l’Histoire
- La signification véritable des « droits liberté » de 1789
- La théorie des crises et des révolutions :
- Chapitre 17 Freud
Le sexe et l’inconscient- L’inconscient dynamique
- L’inconscient et le préconscient
- Le refoulement
- La résistance
- Les trois instances de la personnalité
- Le « ça » (ou la libido)
- Le « surmoi »
- Le « moi »
- Angoisse et conflits psychiques
- La théorie des lapsus et des actes manqués
- Les lapsus sont lourds de sens
- La psychanalyse et le rationalisme hégélien
- La théorie des rêves
- Les rêves éveillés
- Les rêves infantiles
- Les rêves déformés des adultes
- Le problème soulevé par les cauchemars
- Les rêves éveillés
- L’analyse des symptômes névrotiques
et la condition humaine
- Les phobies
- Une histoire de la libido : les quatre stades
- Le stade autoérotique
- Le stade oral
- Le stade sadique-anal
- La sexualité adulte : quatre scénarios
- La sublimation
- Les fixations
- La régression
- L’apparition des symptômes névrotiques
- Les perversions
- Les psychoses
- Principe de plaisir et principe de réalité
- Le rat et la poule
- Le freudo-marxisme
- La psychanalyse appliquée aux contes de fées
- Cendrillon et les châtiments
- Le complexe d’Œdipe : Ivanhoé
- Les Trois Petits Cochons
- Les trois souhaits
- Shéhérazade ou la fonction thérapeutique des contes
- Psychanalyse et philosophie
- L’inconscient dynamique
- Chapitre 18 Karl Popper
Qu’est-ce que la science ?- La « falsifiabilité »,
intuition fondamentale de Popper
- Deux fausses conceptions de la science :
l’intellectualisme cartésien et l’empirisme anglais - La science procède par conjectures et réfutations
- La dissymétrie entre l’erreur et la vérité
- Deux fausses conceptions de la science :
- Une très audacieuse théorie de l’objectivité
- De la théorie de l’objectivité
à celle de la démocratie
- Une critique du néolibéralisme analogue
à celle du marxisme
- La « falsifiabilité »,
- Chapitre 19 Heidegger
La question de l’Être et la critique de la technique- La question de la technique
- Repartir de la distinction kantienne
entre impératif hypothétique et impératif catégorique - Adorno et Horkheimer :
raison instrumentale et raison objective - La thèse de Max Weber sur la raison instrumentale
- Repartir de la distinction kantienne
- Descartes ou la première étape
dans l’avènement du monde de la technique
-
Tabula rasa : déconstruction des traditions
et naissance de la logique « constructiviste » - Un monde désenchanté, explicable par la science
car conforme au principe de raison - Les Lumières : dominer le monde pour assurer le bonheur
et la liberté des hommes - Un monde soumis aux fins de l’homme
-
Tabula rasa : déconstruction des traditions
- Deuxième époque :
l’avènement du règne de la technique
- La volonté de puissance nietzschéenne
comme arrière-fond métaphysique de la technique - Première et deuxième mondialisation
- La chute des Lumières dans la technique
- La volonté de puissance nietzschéenne
- Les leçons politiques à tirer
de la critique du monde technique
- Une réponse humaniste possible
(qui n’est pas celle de Heidegger) - Le nazisme comme réponse de Heidegger
au « défi de la technique »- Seule l’Allemagne peut nous sauver
- Après le national-socialisme : le pas de l’écrevisse
- Seule l’Allemagne peut nous sauver
- Une réponse humaniste possible
- La question de l’être
- De la différence ontologique
ou différence entre l’être et l’étant- Première approche du monde :
l’approche « ontique » ou scientifique - Deuxième approche : l’approche onto-théologique
- Troisième approche : l’approche ontologique
- Quatrième approche : la « déconstruction »
de la métaphysique (Abbau der Metaphysik)
- Première approche du monde :
- La technique ou « l’oubli de l’oubli » de l’Être
- L’angoisse
- De la différence ontologique
- L’homme est le « berger de l’être »
- L’axe théorique
- L’axe éthique et l’axe spirituel
- Une philosophie ni nihiliste ni engagée
- Peut‑on être à la fois génial et nazi ?
- La question de la technique
- Chapitre 20 Sartre et l’existentialisme
Penser la liberté-
L’Existentialisme est un humanisme
- Sartre et Heidegger
- Signification de la formule
« l’existence précède l’essence »
- Le principe premier de l’existentialisme
- De la différence entre l’homme et les choses
- L’homme n’est pas programmé d’avance
- De la différence entre l’homme et les choses
- Première conséquence :
une philosophie de la liberté radicale - Deuxième conséquence :
ni l’histoire ni la nature ne sont notre code- Situation et détermination
- Troisième conséquence :
il n’y a pas de nature humaine - Quatrième conséquence :
l’antiracisme et l’antisexisme - Cinquième conséquence :
éléments pour une critique de la psychanalyse
- Le principe premier de l’existentialisme
- Les concepts fondamentaux
de l’existentialisme sartrien
- L’être et le néant
- La mauvaise foi et le salaud
- Peut‑on vieillir sans perdre sa liberté,
sans devenir de mauvaise foi ?
- Peut‑on vieillir sans perdre sa liberté,
- La réification
- Le « lâche » et le « salaud »
- La liberté et l’ironie
- La nausée : dans le sillage de Schopenhauer et Heidegger
- L’héritage de Husserl
et l’expérience du cube « phénoménologique »
- L’héritage de Husserl
- L’existentialisme comme féminisme universaliste
opposé au féminisme « différentialiste » - Vaut‑il « mieux avoir tort avec Sartre
que raison avec Aron » ?- La Farce des choses
- Conviction et responsabilité
- La critique de la démocratie
- Conclusion : Sartre, intellectuel total ?
-
L’Existentialisme est un humanisme
- Chapitre 21 La Pensée 68
Foucault, Derrida, Bourdieu et les autres- Les quatre grands courants
de la « déconstruction »
- Marxisme, nietzschéisme, heideggérianisme
et freudisme français - Une importation allemande
- Un modèle commun
- Marxisme, nietzschéisme, heideggérianisme
- Le type idéal de la Pensée 68
- La fin de la philosophie classique
ou l’An I de la Philosophie Nouvelle - L’apologie de la marginalité
- La déconstruction des « idoles » au marteau
- Les charmes de l’avant-garde et de l’élitisme
- L’artiste et le penseur en solitaires
- Le goût de l’obscurité
- Le modèle de la généalogie
- L’antihumanisme et le procès du sujet :
la « mort de l’homme » - Rejet du républicanisme et des morales universalistes
- Le passage du droit à la différence
de l’extrême droite contre-révolutionnaire
à l’extrême gauche pseudo-révolutionnaire - Dissolution de l’idée de vérité : « Il n’y a pas de faits,
il n’y a que des interprétations » (Nietzsche)
- La fin de la philosophie classique
- Foucault et l’histoire de la folie
- Les fous, du Moyen Âge à l’âge classique
- La folie, produit de la raison
- Le schizophrène, nouvelle figure du révolutionnaire ?
- De l’art de jouer sur plusieurs tableaux
- Des plaidoiries de procureur peu soucieux
de vérité historique et factuelle
- Des plaidoiries de procureur peu soucieux
- Les fous, du Moyen Âge à l’âge classique
- La fureur anti-européenne
- Une Europe suspecte
- La folie antihumaniste de la Pensée 68
- L’idéologie colonialiste et impérialiste
cachée derrière l’universalisme
- Les interprétations de Mai 68
- Les quatre grands courants
- Chapitre 22 Philosopher aujourd’hui
Penser la mondialisation et la révolution de l’amour- La tâche première
de la philosophie contemporaine
- Valeurs morales et valeurs spirituelles
- Pour une spiritualité laïque
- Les trois axes de toute philosophie
- Une nouvelle vision du monde
- Le principe cosmologique
- Le principe théologique
- Le principe humaniste
- Le principe de la déconstruction
- Penser la mondialisation
- Les trois traits caractéristiques du temps présent
- La fin des paysans et l’émancipation des femmes
- L’invention de la vie de bohème
- Comment les bohèmes ont servi la soupe aux bourgeois
- Les deux mondialisations
- La deuxième mondialisation et la crise de l’idée de progrès
- La naissance du mariage d’amour et de la famille moderne
- Comment le mariage d’amour et la famille moderne
sont enfants du capitalisme
- La révolution de l’amour
- Bouleversement de la question du sens
dans les champs politique et philosophique- Déclin de deux foyers du sens : la Nation et la Révolution
- Le crépuscule des idéaux traditionnels
- Comment l’écologie vient troubler la domination séculaire
du libéralisme et du socialisme - Le « deuxième humanisme »
- Bouleversement de la question du sens
- L’élargissement de l’horizon comme foyer de sens
- La tâche première
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