Le vieux marin ou Toute la vérité sur les fameuses aventures du commandant Vasco Moscoso de Aragão, capitaine au long cours : roman Jorge Amado traduit du portugais (Brésil) par Alice Raillard
Résumé
Un narrateur cynique et ironique essaie de démêler le vrai du faux dans une histoire abracadabrantesque. Qui pouvait bien être le commandant Vasco Moscoso de Aragão, débarqué un jour en grande pompe dans la paisible ville de Piripiri peuplée de retraités en attente du jugement dernier ? Était-il, comme certaines mauvaises langues l’affirment, un simple fils de commerçant, ou ce vieux loup de mer, capitaine au long cours ? La ville se divise. On argumente, réfute, s’exclame, s’esclaffe, se dispute, se sépare. Au grand dam du narrateur, simple serviteur de l’illustre mystère. Jusqu’au jour où le fier et digne capitaine se voit obligé de prendre les commandes d’un bateau transportant d’importants passagers. La vérité finira-t-elle par éclater aux yeux de tous ? Titres honorifiques et mariages bourgeois en prennent pour leur grade, et Amado de rendre hommage, encore une fois, aux filles de petite vertu et au peuple métissé d’un Brésil ardent.
- Auteur :
- Amado, Jorge (1912-2001)
- Traducteur :
- Raillard, Alice (19..-2009)
- Éditeur :
- Stock, impr. 2013
- Collection :
- La cosmopolite
- Genre :
- Roman
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (309 p.) : couv. ill. ; 20 cm
- ISBN :
- 9782234064294.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Premier épisode
- Comment le narrateur, fort d’une expérience antérieure
et plaisante, s’apprête à retirer la vérité du fond du puits - Du débarquement du héros à Periperi
et de son intimité avec la mer - Où il est question de retraités et retirés des affaires,
de femmes sur la plage et au lit, de jeunes filles en fuite,
ruine et suicide, et d’une pipe en écume de mer - Comment la sensuelle danseuse Soraia
et le rude marin Giovanni prirent part à la veillée funèbre
et à l’enterrement de la vieille Doninha Barata - Du télescope et de ses différents usages,
avec Dorothy au clair de lune - Où notre narrateur se révèle un tant soit peu canaille
- Du malheur de ne pas savoir la géographie,
et de l’erreur d’abuser du bluff au poker - Des fêtes de la Saint-Jean, avec liqueur,
canjica et requins ou l’envieux en déroute - Où Dondoca met des cornes morales au narrateur
- Comment la tempête éclata
après les commémorations du 2 juillet,
ou le retour du bandit et ses accusations contre le cabotin
- Comment le narrateur, fort d’une expérience antérieure
- Deuxième épisode
- De la Pension Monte-Carlo
et des cinq messieurs importants - De la firme Moscoso & Cie Ltée,
chapitre commercial avec une pointe de tristesse - Du capitaine des ports, avec ses Noires et ses mulâtresses,
et Madalena Pontes Mendes, une ennuyeuse demoiselle - De la réalité et du rêve, à propos de titres et de patentes
- Où réapparaît cet animal de narrateur
qui tente de nous imposer un livre - Du rapt de Dorothy, avec un conseiller en caleçons
- Comment, dans une bacchanale monumentale,
Vasco pleure sur l’épaule de Georges
et du résultat de ces confidences - De la navigation astronomique au droit international,
chapitre extrêmement érudit - Comment se fabrique un vieux marin,
sans navire et sans navigation - Du temps qui passe
et des changements dans le gouvernement et dans la firme,
avec des escroqueries et une crête haute - Où le narrateur, embarrassé et opportuniste,
invoque le destin - Où l’on raconte comment le commandant part
pour une destination inconnue ou pour accomplir son destin,
car personne en ce monde n’échappe à sa destinée
- De la Pension Monte-Carlo
- Troisième épisode
- Du commandant au poste de commandement
- Du commandant présidant la table du bord
par une mer agitée, avec des menaces de révolution
intestine et intestinale - De l’ita voguant au soleil, chapitre quasi folklorique,
à lire en écoutant la chanson de Dorival Caymmi,
Peguei um ita no Norte - Du commandant qui commandait,
de la dame qui soupirait, de la danseuse qui dansait,
du navire qui naviguait sur une mer de roses et de belles - Du commandant plongé dans une profonde rêverie
et de ce qu’il lui fut donné de voir
dans l’ombre du canot de sauvetage - Des adolescents parmi les ponts et les rues de Recife
et de la fugitive et imprévisible vision - Où le narrateur interrompt l’histoire sans aucun prétexte,
mais dans la plus grande affliction - De la scientifique théorie des Balancelles
- Où sont narrés de petits faits,
apparemment sans importance, mais qui, tous,
préparèrent les dramatiques événements finaux - Des fiançailles et des serments d’amour éternel,
ou comment le commandant jeta l’ancre, au clair de lune,
dans le cœur de la Grande Balancelle - Chapitre un peu fou et très heureux,
avec le droit de visiter les machines et les cales
et de lancer un S.O.S. - De la complète et divinatoire connaissance
de la science maritime - Où la vérité est arrachée du fond du puits
par les vents furieux déchaînés - De la morale de l’histoire et de la morale courante
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