Le vouloir-vivreL'art et la sagesse Schopenhauer textes choisis par André Dez,...
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Résumé
Ce choix de textes permet de comprendre l'importance de l'oeuvre entière, l'originalité et l'actualité de la démarche philosophique et l'unité de pensée d'un philosophe à la fois moraliste, artiste et poète. Une introduction indispensable à l'œuvre de Schopenhauer pour « la rendre accessible aux lecteurs sans trahir l'auteur ».
- Auteur :
- Schopenhauer, Arthur (1788-1860)
- Editeur scientifique :
- Dez, André (1914-....)
- Éditeur :
- Paris, Presses universitaires de France, impr. 2011
- Collection :
- Les grands textes
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- Index
- Description du livre original :
- 1 vol. (232 p.) ; 18 cm
- ISBN :
- 9782130590392.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- La vie et l’œuvre de Schopenhauer
- Avertissement
- Première partie. Le monde comme représentation
- I. Les avertissements aux lecteurs
- II. Les fondements de cette philosophie
- A. La philosophie de Kant
- B. Le principe de raison suffisante
- Les différentes classes d’objets et les différents emplois du principe de raison suffisante
- La racine du principe de raison suffisante
- La quatrième classe d’objets et la forme qu’y revêt le principe de raison suffisante : la loi de la motivation
- Deux résultats principaux
- C. La métaphysique comme compréhension de l’expérience en son entier
- Le besoin métaphysique de l’humanité
- Définition de la métaphysique
- III. La théorie de la représentation intuitive
- A. Le monde est ma représentation
- B. Objet et sujet
- Ils se conditionnent mutuellement
- Sur la réalité du monde extérieur
- L’erreur fondamentale de tous les systèmes
- C. L’intuition du monde réel
- IV. La doctrine de la représentation abstraite
- A. Rapports de la connaissance intuitive et de la connaissance abstraite
- De la raison et des concepts abstraits
- Intuition et abstraction
- Savoir et percevoir
- B. De la certitude scientifique
- C. Les sciences et la philosophie
- Signification et rôle de la philosophie
- Physique et métaphysique
- Expérience externe et expérience interne
- Signification et portée de la métaphysique
- A. Rapports de la connaissance intuitive et de la connaissance abstraite
- Deuxième partie. Le monde comme vouloir-vivre
- I. Comment la chose en soi est connaissable
- A. La volonté (le vouloir-vivre)
- Identité de mon corps et du vouloir-vivre
- « Force» et «volonté»
- B. Vouloir-vivre et intellect
- Primat du vouloir-vivre
- Le cœur et l’esprit
- L’identité de la personne : « le noyau de notre être »
- Le sommeil et « le noyau de notre être »
- A. La volonté (le vouloir-vivre)
- II. L ’objectivation du vouloir-vivre dans la nature
- A. La tendance fondamentale
- B. Les caractères du vouloir-vivre
- L’identité de la volonté sous toutes ses formes
- Liberté et nécessité. Le monde absurde ?
- L’unité du vouloir-vivre et l’illusion de la pluralité
- C. Les degrés de l’objectivation et les idées de Platon
- III. Les manifestations progressives du vouloir-vivre
- A. Les forces naturelles, degré le plus bas de l’objectivation
- Forces naturelles et forces occasionnelles Causes, excitations, motifs
- Gradation des forces et lutte pour l’existence
- B. De la finalité, de l’angoisse et de la souffrance
- IV. « La poursuite sans but »
- A. L’absurde : « l’effort continuel joint à l’impossibilité d’atteindre le but »
- B. L’apparition de la connaissance dans le monde
- A. Les forces naturelles, degré le plus bas de l’objectivation
- I. Comment la chose en soi est connaissable
- Troisième partie. L’art ou le monde contemplé. Première libération du vouloir-vivre
- I. L’état de pure connaissance
- A. La vue des choses « selon ce qu’elles sont en soi et par soi »
- La contemplation désintéressée et l’Idée platonicienne
- Les deux existences
- B. La pensée arrachée a l’égoïsme et la joie « l’œil unique du monde »
- C. L’art « clair miroir de l’être du monde »
- A. La vue des choses « selon ce qu’elles sont en soi et par soi »
- II. Le génie
- A. Ses caractéristiques
- L’homme ordinaire et l’homme de génie
- L’homme pratique, le talent et le génie Action et création
- Enfance et génie
- B. Art et philosophie
- La parenté de la philosophie et des beaux-arts
- L’idée et le concept. Le créateur et les imitateurs
- C. L’homme est capable de s’élever à la contemplation, même sans génie
- A. Ses caractéristiques
- III. Le sublime
- A. Le sublime élève au-dessus de l’angoisse
- B. Le joli flatte la volonté et détruit la contemplation
- IV. Les beaux-arts
- A. De la beauté
- B. La beauté en architecture
- C. La beauté dans la nature végétale et animale
- D. La beauté humaine dans la sculpture
- E. La peinture. Du sujet. Signification extérieure et signification intérieure
- F. La poésie
- La poésie et l’histoire
- La poésie et ses genres Nature de l’inspiration lyrique
- L’essence de la tragédie « forme suprême de la poésie »
- La poésie, la tragédie et le sublime
- La poésie, la philosophie et le mal des jeunes
- G. La musique
- Elle n’exprime plus les idées mais le vouloir-vivre lui-même
- La note fondamentale, la mélodie et la volonté consciente
- La musique est une métaphysique
- V. L’art est la floraison de la vie
- I. L’état de pure connaissance
- Quatrième partie. La morale pessimiste ou le monde transformé
- I. Le vouloir-vivre et la mort. Notre être en soi est indestructible
- II. L’affirmation du vouloir-vivre
- A. Le vouloir-vivre et l’instinct sexuel
- « L’œuf du monde »
- La métaphysique de l’amour
- B. Le pessimisme radical
- « La souffrance est le fond de toute vie »
- « La vie humaine est la plus douloureuse forme de vie : elle va de la souffrance à l’ennui »
- C. Les racines du pessimisme : « être ou ne pas être ? »
- « L’alternative fâcheuse »
- Impiété de l’optimisme
- L’affirmation du corps : conservation de l’individu et propagation de l’espèce
- D. Justice temporelle et justice éternelle
- La source de l’égoïsme
- De l’injustice
- La « justice éternelle » et la sagesse hindoue
- E. « L’exaspération de l’affirmation du vouloir-vivre » : la méchanceté, l’envie, le sadisme
- A. Le vouloir-vivre et l’instinct sexuel
- III. La négation du vouloir-vivre «la guerre à mort faite à l’égoïsme »
- A. De la vertu
- « Elle naît de l’intuition de l’identité du vouloir-vivre en moi et en autrui » Toute morale abstraite est stérile
- « Toute bonté est, au fond, pitié »
- B. La négation du vouloir-vivre ou ab-négation : première manière d’y arriver
- Connaître l’essence des choses
- Conséquences : l’ascétisme et la chasteté
- « La sainteté est la même partout en dépit de la diversité des dogmes »
- C. La négation du vouloir-vivre : deuxième manière d’y arriver
- Le désespoir
- Le suicide « loin d’être la négation du vouloir-vivre en est une affirmation passionnée »
- D. La négation de la volonté, le fatalisme, et le monde de la grâce
- La conversion du vouloir-vivre. Comparaison avec le christianisme et les livres de l’inde
- La morale n’est pas dans l’acte, mais dans l’être Nécessité d’une « transformation radicale »
- A. De la vertu
- IV. Le néant : le terme où aboutit la négation du vouloir-vivre
- A. Sens relatif et sens positif optimisme ? « Ce néant est la seule réalité vraie et c’est notre monde actuel qui est le néant véritable »
- B. « Quelque chose de tout différent »
- V. Une philosophie de l’expérience en son entier
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