Les grandes poupées Céline Debayle

Résumé

L'été 1953. Une femme fuit avec sa petite fille et se réfugie chez sa soeur, mère d'une fillette, épouse d'un soldat en guerre en Indochine. Un quatuor féminin dans une maison isolée du sud de la France tourmenté au quotidien par les maris/pères, absents mais d'une présence obsédante. L'été 1953. Une femme fuit avec sa petite fille et se réfugie chez sa soeur, mère d'une fillette, épouse d'un soldat en guerre en Indochine. Un quatuor féminin dans une maison isolée du sud de la France tourmenté au quotidien par les maris/pères, absents mais d'une présence obsédante. Un huis clos familial et estival où s'entrecroisent mystères et rebondissements, amours et haines, espoirs et désespoirs, douleurs d'enfants et douleurs d'adultes, jeux et interdits. Un drame singulier dans un milieu modeste de l'Après-guerre reconstitué avec exactitude, un suspens familial où la mort s'invitera. Les grandes poupées est un roman sur l'amour filial intense et confisqué, l'amour paternel radié, l'amour maternel combatif. C'est aussi un roman sur les anxiétés conjugales, les ambiguïtés parentales, la pénibilité de l'existence. Tout s'entrelace dans les craintes, avec ici ou là, des joies d'enfant, des souvenirs heureux à jamais perdus. Avec en toile de fond, la guerre d'Indochine, l'alcool et les malfrats du milieu marseillais.

Auteur :
Debayle, Céline
Éditeur :
Paris, Arléa,
Genre :
Roman
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (153 p.)
ISBN :
9782363082381.
Domaine public :
Non
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Table des matières

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  • Citation 
  • Dimanche 8 juin 1953
    • Sur la petite route, il ne passe que trois-quatre autos par jour.
    • J’ai aperçu l’auto des gendarmes, elle est noire.
    • L’auto des gendarmes passe souvent, elle fait sa ronde.
    • L’auto des gendarmes, on la reconnaît avant de la voir, à sa petite vitesse.
    • Quand l’auto des gendarmes passe, Emma redoute l’avis de décès de François.
    • L’auto de Paulo le Merlu est bleue.
    • Je voudrais voir l’auto de Paulo le Merlu : mon père viendrait me chercher.
    • Les autos passent, je me cache, j’ai peur.
    • L’auto des gendarmes au loin. Alice crie : Papa ! Pas la boîte !
    • Les autos passent sans s’arrêter. Oncle Lucien n’a pas encore donné l’adresse.
    • Le week-end je ne crains pas l’auto de Paulo le Merlu, ma mère est là.
    • Une auto est passée, j’ai oublié de me cacher.
    • Une auto est passée, je ne me suis pas cachée.
    • Les autos passent, et je ne me cache plus. Ma mère ne le sait pas.
    • Pourvu que l’auto de Paulo le Merlu arrive !
    • Je ne vois pas l’auto bleue de Paulo le Merlu.
    • Une auto bleue. Je cours après, elle ne s’arrête pas.
    • L’auto bleue passe à nouveau. Elle a failli m’écraser.
    • Je ne vois plus d’auto bleue, seulement la noire des gendarmes.
    • L’auto des gendarmes s’arrête pas loin de la maison.
    • Assise au bord de la route, je guette toutes les autos.
    • Quand une auto ralentit avant la maison, je crois que mon père arrive.
    • Plus les autos passent, moins je pense revoir mon père.
    • Je guette les autos, main en visière, pour mieux les apercevoir.
    • Je ne guette plus les autos. À quoi bon ?
    • L’auto des gendarmes passe de plus en plus souvent.
    • Une auto bleue roule vers la maison.
  • Samedi 5 septembre 1953
  • Chez le même éditeur

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