Manuel de coaching cognitif et comportemental : Concepts, techniques, outils et études de cas Michaël Pichat
Résumé
Après avoir fait évoluer la psychothérapie, l'approche cognitive et comportementale de la relation d'aide s'impose de plus en plus comme centrale dans le champ du coaching, qui bénéficie en son sein d'un cadre méthodologique structurant et opérationnel. Premier ouvrage français dans le domaine, ce manuel, pédagogique et argumenté, assorti d'études de cas, en présente les fondamentaux théoriques. Il en explicite la méthodologie et la conduite effective, détaille la structuration de la démarche et propose outils et techniques. Il conclut par une approche originale, les matrices cognitives, fondée sur une compilation de travaux de recherche internationaux et contemporains dans le domaine des "biais de raisonnement". Cette ouverture fait de cet ouvrage un guide complet et novateur qui intéressera tous les coachs et professionnels de la relation d'aide quels que soient leurs niveaux d'expérience à qui il fournit un solide référentiel pour leur pratique.
- Auteur :
- Pichat, Michaël
- Éditeur :
- Paris, InterEditions, 2014
- Genre :
- Manuel
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (268 p.)
- ISBN :
- 9782729613754.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
- 1. Les fondements théoriques du coaching cognitif et comportemental
- Les origines du coaching cognitif
et comportemental- Le stoïcisme
- L’Homme est régi par des représentations biaisées du monde
- Interroger le bien-fondé de ses représentations et les faire évoluer
- Le constructivisme
- Piaget et la pensée déformante
- Vygotsky et le formatage culturel partiel de la pensée
- La dimension pragmatique du constructivisme
- Le comportementalisme
- Pavlov et le conditionnement classique
- Skinner et le conditionnement opérant
- La thérapie cognitive et comportementale
- Les points communs entre CCC et TCC
- Les différences entre CCC et TCC
- Le stoïcisme
- Les fondements du coaching cognitif
et comportemental- La relation pensée, émotion, comportement
- Le questionnement de la densité représentationnelle
du réel - Le questionnement de l’isomorphisme de ses représentations
- La réattribution causale
- La flexibilisation cognitive
- Une collaboration et une démarche psycho-éducative
- Une collaboration
- Une démarche psycho-éducative
- Un ancrage dans l’ici et maintenant et dans l’action
- Un ancrage dans l’ici et maintenant
- Un ancrage dans l’action
- Les origines du coaching cognitif
- 2. Croyances irréalistes, distorsions cognitives et pensées automatiques
- Les croyances irréalistes
- Définition et principales caractéristiques des croyances irréalistes
- Définition générale de la notion de croyance irréaliste
- Les niveaux de généralité des croyances
- Orientation et effets des croyances
- Singularité des formulations des croyances irréalistes et récurrence relative de leurs thèmes
- Quatre principaux thèmes de croyances limitantes
- Le thème de l’exigence
- L’auto-injonction
- La recherche d’approbation et d’estime
- Les conséquences contre-productives des croyances associées au thème de l’exigence
- Le thème de la catastrophisation
- La construction des évènements insupportables
- L’importance à donner aux évènements non désirés
- Les conséquences contre-productives des croyances associées au thème de la catastrophisation
- Le thème de la faible tolérance à la frustration
- Le besoin de certitudes
- L’origine externe de nos maux et problèmes
- L’injustice des choses telles qu’elles arrivent
- Les conséquences contre-productives des croyances associées au thème de la faible tolérance à la frustration
- Le thème de l’évaluation globale de soi, d’Autrui et du monde
- Ma réussite / compétence est un impératif et conditionne ma valeur humaine
- L’évaluation globale de la valeur humaine des autres sur la base de leurs comportements
- Les conséquences contre-productives des croyances associées au thème de l’évaluation globale de soi, d’Autrui et du monde
- Définition et principales caractéristiques des croyances irréalistes
- Les distorsions cognitives
- La disqualification du positif
- Les caractéristiques de la disqualification du positif
- Les conséquences contre-productives de la disqualification du positif
- La maximalisation du négatif et la minimalisation du positif
- Les caractéristiques de la maximalisation du négatif / minimalisation du positif
- Les conséquences contre-productives de la maximalisation du négatif / minimalisation du positif
- L’abstraction sélective
- Les caractéristiques de l’abstraction sélective
- Les conséquences contre-productives de l’abstraction sélective
- La dichotomisation
- Les caractéristiques de la dichotomisation
- Les conséquences contre-productives de la dichotomisation
- La sur-généralisation
- Les caractéristiques de la sur-généralisation
- Les conséquences contre-productives de la sur-généralisation
- L’inférence arbitraire
- Les caractéristiques de l’inférence arbitraire
- Les conséquences contre-productives de l’inférence arbitraire
- La personnalisation
- Les caractéristiques de la personnalisation
- Les conséquences contre-productives de la personnalisation
- La disqualification du positif
- Les pensées automatiques
- Pensée automatique et représentation en situation
- Pensée automatique, croyance et distorsion
- Pensée automatique, conscience et réactions face au monde
- Les croyances irréalistes
- 3. Structure et phases du coaching cognitif et comportemental
- Les 6 phases d’un accompagnement de coaching individuel
- Étape n° 1 : la rencontre préalable coach / organisation
- Étape n° 2 : la rencontre préalable coach / coaché
- Étape n° 3 : l’entretien tripartite initial et la définition des objectifs généraux
- Étape n° 4 : la rédaction et la signature du contrat bipartite
- Étape n° 5 : la réalisation de la prestation de coaching proprement dite
- Étape n° 6 : l’entretien final
- Points-clés des premières rencontres
avec le coaché- Point-clé n° 1 : la collecte des informations sur le coaché
- Point-clé n° 2 : l’instauration d’une alliance de travail et d’une relation de confiance
- Point-clé n° 3 : l’appropriation par le coaché de la démarche de coaching en général et de l’approche cognitive et comportementale en particulier
- Point-clé n° 4 : la compréhension par le coaché de ce qu’implique le coaching
- Point-clé n° 5 : la compréhension par le coaché de l’existence de phénomènes cognitifs le concernant
- Structure et phases d’une séance-type
de coaching- Phase n° 1 : la reprise de contact et le débriefing de la période inter-séance écoulée
- Phase n° 2 : la fixation de l’agenda de séance
- Phase n° 3 : la réalisation de l’agenda de séance
- Phase n° 4 : la synthèse, la prescription et la clôture de la séance
- Le débriefing et la synthèse de la séance par le coach
- Les 6 phases d’un accompagnement de coaching individuel
- 4. Méthodologie de l’analyse et de l’opérationnalisation de la demande en coaching cognitif et comportemental
- L’analyse de la demande de coaching
- La vérification de l’existence d’une réelle demande de coaching
- L’exploration de l’écologie du « problème »
- L’exploration de la subjectivité / objectivité du « problème »
- L’identification du niveau de travail de la demande
- La fixation de la demande retenue
- La décomposition de la demande retenue
en objectifs généraux- La notion d’objectif général
- Les principales caractéristiques des objectifs généraux
- La détermination des indicateurs d’atteintes
des objectifs généraux - Le passage des objectifs généraux
aux objectifs spécifiques- Les objectifs spécifiques : pourquoi ?
- Les objectifs spécifiques : comment ?
- Les obstacles à la détermination
d’objectifs spécifiques - Les propriétés des « bons » objectifs
généraux et spécifiques- Propriété n° 1 : un « bon » objectif doit être formulé dans le registre professionnel
- Propriété n° 2 : un « bon » objectif doit être motivant
- Propriété n° 3 : un « bon » objectif doit être formulé positivement
- Propriété n° 4 : un « bon » objectif doit être précis et concret
- Propriété n° 5 : un « bon » objectif doit être réaliste étant donné l’environnement du coaché
- Propriété n° 6 : un « bon » objectif doit être réaliste étant donné les caractéristiques du coaché
- Propriété n° 7 : un « bon » objectif doit être du ressort du coaché
- Propriété n° 8 : un « bon » objectif doit être formulé dans le registre comportemental
- L’analyse de la demande de coaching
- 5. Les techniques d’identification et de travail des pensées automatiques
- Rappels relatifs aux pensées automatiques
- L’ordre de travail de pensées automatiques
- Les techniques d’identification des pensées automatiques
- Technique n° 1 : la sensibilisation au phénomène des pensées automatiques
- Technique n° 2 : le questionnement direct
- Technique n° 3 : le questionnement inductif
- Technique n° 4.1 : l’augmentation de l’ancrage situationnel par demande d’explicitation
- Technique n° 4.2 : l’augmentation de l’ancrage situationnel par reviviscence en imagerie
- Technique n° 4.3 : l’augmentation de l’ancrage situationnel par reviviscence en jeu de rôle
- Technique n° 5 : l’augmentation de l’ancrage émotionnel par demande d’explicitation
- Les facteurs de qualité du travail d’identification des pensées automatiques
- Aider le coaché à différencier pensée automatique et interprétation après-coup de la situation
- Aider le coaché à bien différencier pensée automatique
et émotion - Aider le coaché à formuler sous une bonne forme
ses pensées automatiques - Aider le coaché à se focaliser sur les seules pensées automatiques les plus utiles au travail de coaching
- Questions-clés à se poser à l’issue du travail d’identification des pensées automatiques
- Le travail des pensées automatiques
- Le questionnement de type « scientifique » des pensées automatiques
- Le questionnement de type « pragmatique » des pensées automatiques
- Le questionnement de type « résolution de problèmes » des pensées automatiques
- Les techniques du travail
des pensées automatiques- Technique n° 1 : le travail « global » d’un ensemble de pensées automatiques identifiées
- Technique n° 2 : le travail « détaillé » d’une pensée automatique identifiée
- Technique n° 3 : l’élaboration d’une stratégie de coping
- Questions-clés à se poser à l’issue du travail de flexibilisation des pensées automatiques
- 6. Les techniques d’identification des croyances irréalistes
- Rappels relatifs aux croyances irréalistes
- Les techniques d’identification
des croyances irréalistes- Technique n° 1 : la demande directe
- Technique n° 2 : l’extraction à partir d’une pensée automatique
- Technique n° 3 : l’identification du point commun entre les différentes pensées automatiques
- Technique n° 4 : la flèche descendante
- Technique n° 5 : la proposition / ratification / exemplification
- Problématiques, enjeux, objectifs de coaching
et croyances limitantes associées
- 7. Les techniques de travail des croyances irréalistes
- Remarques relatives au travail des croyances irréalistes
- La flexibilisation préalable des pensées automatiques
- La « formation » du coaché au travail des croyances irréalistes
- La mise en « bonne forme » des croyances irréalistes
à travailler - L’orientation du travail des croyances irréalistes
- La nature du travail des croyances
- Le suivi de la progression du travail de déstabilisation / remplacement des croyances irréalistes
- L’architecture des techniques de travail
des croyances irréalistes- Les deux types de techniques cognitives de travail
des croyances irréalistes - Les trois types de techniques comportementales de travail des croyances irréalistes
- Présentation synthétique de l’ensemble des techniques cognitives et comportementales de travail des croyances
- Les deux types de techniques cognitives de travail
- Les techniques « cognitives » de travail
des croyances irréalistes- Les techniques cognitives de type « pragmatique »
- Technique n° 1 : l’identification des désavantages de la croyance irréaliste
- Technique n° 2 : l’imagination des désavantages d’un tiers doté de la croyance irréaliste
- Technique n° 3 : la comparaison des avantages / désavantages de la croyance irréaliste
- Technique n° 4 : l’anticipation des avantages de la croyance réaliste
- Les techniques cognitives de type « scientifique »
- Technique n° 5 : la dématérialisation des « preuves » de la croyance irréaliste
- Technique n° 6 : la confrontation au réel de la croyance irréaliste
- Technique n° 7 : le dialogue des arguments relatifs aux croyances irréalistes / réalistes
- Technique n° 8 : l’argumentation relative à un tiers « doté » de la croyance réaliste
- Les techniques cognitives de type « pragmatique »
- Les techniques « comportementales » de travail
des croyances irréalistes- Les techniques comportementales de type « imagerie »
- Technique n° 9 : la reviviscence d’une occurrence de la croyance irréaliste
- Technique n° 10 : la reviviscence avec test de la croyance corollaire réaliste
- Les techniques comportementales de type « test en jeux de rôle »
- Technique n° 11 : la simulation du coach avec la croyance irréaliste
- Technique n° 12 : la simulation du coaché avec la croyance irréaliste
- Technique n° 13 : la simulation du coaché avec la croyance corollaire réaliste
- Les techniques comportementales de type « test effectif »
- Technique n° 14 : le test effectif de la croyance irréaliste
- Technique n° 15 : le test effectif de la croyance corollaire réaliste
- Les techniques comportementales de type « imagerie »
- Remarques relatives au travail des croyances irréalistes
- 8. Le modèle des Matrices Cognitives
- Les biais cognitifs
- Le modèle des matrices cognitives, un équilibre entre la psychologie positive et l’approche cognitive et comportementale
- Le modèle des matrices cognitives, une classification polarisée des biais cognitifs
- Les 7 matrices cognitives
- La matrice « Amplitude / Réductionnisme » :
- La matrice « Lucidité / Affectivité »
- La matrice « Décentration / Auto-centration »
- La matrice « Innovation / Suivisme »
- La matrice « Autonomie / Contrainte »
- La matrice « Équilibre / Disproportion »
- La matrice « Flexibilité / Pression »
- Présentation synthétique des 7 matrices cognitives
- Les croyances limitantes associées à chaque matrice cognitive en polarité négative
- Les principales conséquences contre-productives associées à chaque matrice en polarité négative
- L’utilisation du modèle des matrices cognitives en coaching cognitif et comportemental
- Conclusion
- Bibliographie
- Remerciements
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