Etre quelqu'un de bien : Philosophie du bien et du mal Laurence Devillairs
Résumé
On préfère de nos jours parler d'éthique plutôt que de morale. Les deux termes renvoient pourtant à une même réalité. Comment expliquer cette réticence ? Comment expliquer aussi que fleurisse l'expression "c'est une belle personne", qui ne veut rien dire, mais qui exprime ce refus de toute référence à la morale ? Serait-ce parce que la morale rappelle la "leçon de morale", entre punition et contrainte ? Pourquoi est-il si difficile d'être quelqu'un de bien ? Pourquoi nous sentons-nous obligés d'ajouter, lorsque nous disons de quelqu'un qu'il est gentil, que c'est là un compliment ? La gentillesse serait-elle un défaut et la méchanceté un signe d'intelligence, à tout le moins de lucidité ? Qu'est-ce que la méchanceté ? Philosophie du bien et du mal, des gentils et des méchants, cet ouvrage fait appel, sans jargon mais avec le sérieux requis, aux thèses, souvent radicales, et aux critiques, parfois étonnantes, des philosophes pour interroger notre rapport au bien et au mal, et pour tenter de déterminer ce qui peut faire de nous quelqu'un de bien.
- Auteur :
- Devillairs, Laurence
- Éditeur :
- Paris, PUF, 2019
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (224 p.)
- ISBN :
- 9782130818700.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
La vie est un western - Première Partie L’expérience morale
- La force cinématographique
de la morale
Tommy Lee Jones philosophe- L’agnosticisme moral
- Être ne suffit pas
- Le méchant ordinaire
- Vous êtes embarqué
- Morale ou éthique ?
- L’innocence impossible
- Les jeux sont faits : le pari de Pascal
- Garde à vue
L’existence des autres- Après vous, Monsieur
- Il n’y a pas de solipsisme
- L’autre, qui ça ?
- L’autre ou les autres ?
- Nous ne connaissons les autres que par conjecture
- Moi, autrui et le méchant
- Juge de soi-même
- C’est donc vrai, le bien existe
- Aux prises avec soi
- Mon caractère n’est pas moi
- Tout acte moral est nécessairement désintéressé
- Se regarder dans la glace
- Le juge intérieur
- Hésiter, c’est entrer en morale
- La bonté imprévue
- La force cinématographique
- Deuxième Partie Rapports de forces
L’homme est un loup
pour l’homme- L’égoïsme
ou la grenouille qui veut être aussi grosse
qu’un bœuf- Il veut être grand, il se voit petit
- L’amour-propre est haine de soi
- L’envie
- Le désir est assassin
- Envier le gaspillage
- La haine, et l’amour aussi
- Pulsion agressive ou sympathie ?
- Le petit monde de la sympathie
- Le bon Samaritain
- Le bonheur d’être méchant
- L’intelligence du méchant,
la bêtise du gentil ? - Mieux vaut être craint qu’aimé
- Politique et « économie morale »
La moralité des conflits sociaux - Cynique ou misanthrope ?
La morale de Molière
- L’intelligence du méchant,
- Le vampirisme moral
- La quantité de vérité
qu’on est capable de supporter - L’autodépassement de la morale
- Westworld ou Calliclès chez les robots
- L’étoffe des méchants
- La quantité de vérité
- L’égoïsme
- Troisième Partie La force d’être gentil
- Ni bons sentiments,
ni bonne conscience
Ce que la morale n’est pas- Morale et sentiments
- La morale n’est pas une question de valeurs
- La morale n’est pas un puritanisme
- La morale n’est pas la bonne conscience
- Difficile bonté
- Une « belle personne »
- Avouer
- La banalité du bien
- La vertu morale de l’admiration
- Innocent, donc coupable
- Être quelqu’un de libre
- La morale comme expérience de liberté
- Tout se joue et rien n’est joué
- « Je n’amène que moi »
- L’élégance du bien
- Désintéressement ou sacrifice de soi ?
- L’héroïsme du bien
- Le courage d’être gentil
- Le pouvoir démiurgique de la bonté
- Héroïque et humain
- L’attendrissement moral
- La passivité éthique
- L’appel du héros
- Tout acte moral est un miracle
- Ni bons sentiments,
- Conclusion
Le festin de Babette
ou la grâce du bien - Remerciements
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