L'esprit et l'âme se tiennent étroitement unis : «De la nature», livre III Lucrèce

Résumé
"L'esprit et l'âme se tiennent étroitement unis, et ne forment ensemble qu'une seule substance ; mais ce qui est la tête et ce qui domine pour ainsi dire dans tout le corps, c'est ce conseil que nous appelons l'esprit et la pensée. Et celui-ci a son siège fixé au milieu de la poitrine. C'est là en effet que tressautent l'effroi et la peur ; c'est cette région que la joie fait palpiter doucement : c'est donc là que résident l'esprit et la pensée". Joyau de la pensée matérialiste de l'Antiquité, ce fragment du De natura rerum ouvre à une question qui traverse toute l'histoire de la philosophie : qu'en est-il du rapport de l'âme et du corps ?
- Auteur :
- Lucrèce
- Éditeur :
- [Paris], Gallimard, 2019
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (96 p.)
- ISBN :
- 9782072842979.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Invocation au divin Épicure
- Transition, Argument du livre III. Le poète veut étudier la nature de l'âme, et détruire la crainte de la mort
- L'esprit et l'âme sont une partie du corps, et non une disposition générale, une harmonie.
- Rapports de l’esprit et de l’âme
- Matérialité de leur substance
- Extrême subtilité de leurs éléments.
- Des quatre substances et de leurs combinaisons.
- L’âme et le corps sont solidaires l'un de l'autre
- Réfutation d'une opinion de Démocrite
- Influence prédominante de l'esprit dans l'union de l'esprit et de l'âme
- L'esprit et l'âme sont sujets à naître et à mourir
- L'âme doit se dissiper dans l'air après la mor
- Elle suit toutes les phases de la vie du corps, et meurt comme lui
- L’âme est sujette à la maladie et à la guérison, donc à la mort
- L'agonie du corps est aussi celle de l'âme
- L’âme, étant partie du corps, est mortelle comme tout autre organe
- Les facultés vitales de l’âme et du corps ne peuvent subsister que dans leur union. Arguments divers.
- L’âme est divisible, elle n’est donc pas immortelle.
- Si l’âme était immortelle, elle aurait connaissance de sa vie antérieure
- L'âme, inhérente au corps, ne peut s'en dégager sans périr
- Serait-elle un fluide extérieur, elle est aussi périssable
- L’âme, le cadavre et les vers
- La persistance des caractères spécifiques empêche de croire aux métempsycoses d’une âme immortelle.
- Des âmes immortelles ne sauraient se disputer l’entrée dans un corps mortel
- L'âme ne peut vivre en dehors du corps mortel. Or on ne peut unir le mortel à l'immortel.
- Enfin, impossibilité de reconnaître à l’âme les caractères de l’immortalité
- L'âme étant mortelle, la mort ne peut être une souffrance, mais une délivrance. Prosopopée de la Nature.
- Les châtiments infernaux ne sont que des légendes ou des symboles
- La mort est la loi commune
- La crainte de la mort et le dégoût de la vie sont l'effet de l'ignorance.
- Au reste, la vie n’est rien en comparaison de l’éternité
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