Le bouquin des mots savoureux, cocasses et polissons Daniel Lacotte
Résumé
Maître du genre, Daniel Lacotte nous propose un voyage passionnant, plein de verve et d'humour, dans l'univers des mots rares, charmants, truculents... et parfois " dérangeants ". Un savoureux périple sans tabou au coeur de notre langue, qui traverse tous les registres : littéraire, usuel, familier, trivial, populaire, vulgaire ou argotique. Beaucoup des formules ici recensées ont fait ou font encore partie de notre patrimoine national, mais leurs origines et leur sens sont souvent méconnus. On apprendra ainsi ce que signifient Aigrefin Accordailles Bambochade Brimborion Carabistouille Cornegidouille Galopechopine Gourgandine Olibrius Ribouldingue Valétudinaire Zigomar Avoir les abattis canailles Becter à la table qui recule Donner deux jambons pour une andouille Avoir le con bien boisé Remercier son boulanger Avoir été vacciné au salpêtre Rouler sa viande dans le torchon Avoir les paupières en capote de fiacre A la venue des coquecigrues Laisser les chardons aux ânes... Mots et expressions largement explicités par l'auteur, avec esprit et drôlerie. Certains ont connu leur heure de gloire à travers les siècles et ont disparu du langage courant. Mais tous démontrent une fois de plus que la langue française possède d'insoupçonnés joyaux. L'ensemble est aussi instructif et original que cocasse, insolite et pittoresque. Une occasion exceptionnelle de plonger dans les arcanes d'un vocabulaire à la fois réjouissant, bigarré et gouleyant. Rien de désuet dans tout cela. Mais le plaisir simple et communicatif de découvrir des mots qui racontent une histoire jubilatoire. La nôtre.
- Auteur :
- Lacotte, Daniel
- Éditeur :
- Paris, Bouquins, 2017
- Genre :
- Documentaire
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (992 p.)
- ISBN :
- 9782221145180.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Ce volume contient :
- AVANT-PROPOS
- Instaurer le dialogue
- Trouver la vigueur du mot juste
- Succulents vocables imagés
- Les fameux « niveaux de langage »
- Halte à l’étiquetage factice !
- Une langue castrée devient muette
- Hurler le silence de l’écrit
- ITINÉRAIRE ANALOGIQUE
-
- AGRICULTURE
- AMITIÉ
- APPARENCE
- ARBRE
- ARCHITECTURE
- ARGENT
- ATTITUDE
- BATEAU
- BAVARDAGE
- BÊTISE
- BOISSON
- BRUIT
- CALCULER
- COLÈRE
- COMBAT
- COPULER
- CORPS HUMAIN
- COURAGE
- COURTISANE
- DÉLINQUANCE
- DÉPUCELER
- DIFFICULTÉ
- DURÉE
- ÉCRITURE
- ENFANCE
- ÉRECTION
- ÉROTOMANIE
- ÉSOTÉRISME
- EXAGÉRATION
- FAMILLE
- FELLATION
- FESSES
- FESTIN
- GENTILLESSE
- GROSSIÈRETÉ
- HABILLEMENT
- HOMOSEXUALITÉ
- HUMOUR
- HYPOCRISIE
- IMPUISSANCE
- INSULTE, JURON
- JOUIR
- LAIDEUR
- LÉGISLATION
- LITTÉRATURE
- MAISON
- MAISON CLOSE
- MALADIE
- MALHEUR
- MARCHER
- MARINE
- MASTURBATION
- MÉDECINE
- MENDIER
- MESURER
- MÉTÉOROLOGIE
- MÉTIER
- MISÈRE
- MORT
- MUSIQUE
- NATURE
- NETTOYER
- NIAISERIE
- NONCHALANCE
- NOURRITURE
- NYMPHOMANE
- OBJET
- OUTIL
- PARTIR
- PAYSAGE
- PÉDAGOGIE
- PEINTURE
- PEUR
- PIMBÊCHE
- POLICE
- PRÉTENTIEUX
- PROSTITUTION
- PROXÉNÉTISME
- RAPIDITÉ
- RÈGNE ANIMAL
- RELIGION
- RÉPARER
- REPOS
- RESPECT
- RIRE
- SÉDUCTION
- SEINS
- SENSUALITÉ
- SEXE FÉMININ
- SEXE MASCULIN
- SPERME
- STUPÉFACTION
- TESTICULES
- THÉÂTRE
- TRANSPORT
- VANITÉ
- VÊTEMENT
- VIEILLESSE
- VIGUEUR
- VIOLENCE
- VOLER
-
- LE BOUQUIN DES MOTS SAVOUREUX,
COCASSES ET POLISSONS-
- ABRÉVIATIONS
- CONVENTIONS
- A
- Numéroter ses abattis
- Une abbaye des s’offre-à-tous
- L’abbaye de clunis
- L’abbaye de monte-à-regret
- L’abbaye des sots bougres
- Abricot fendu
- Pauvre abruti !
- Recharger les accus
- Se faire péter les accus
- L’aigle n’engendre pas la colombe
- Nouer l’aiguillette (XVIIe)
- (En) avoir un coup dans l’aile
- Battre de l’aile
- S’envoyer en l’air
- Un alléluia d’automne (XIXe)
- Rendre l’âme
- Foutre l’âme à l’envers (XVIIIe)
- C’est parti en brouet d’andouille
- Dépendeur d’andouilles
- Donner deux jambons pour une andouille (XVIIe)
- Être ficelé comme une andouille
- Graine d’andouille
- Sauce d’andouille
- Donner le coup de pied de l’âne
- Être comme l’âne de Buridan
- Faire l’âne pour avoir du son
- Laissons les chardons aux ânes
- Méchant comme un âne rouge
- Voir les anges à l’envers
- Rompre l’anguille au genou
- Ne pas juger de l’arbre par l’écorce
- Avoir un arlequin dans la sous-pente
- Les trente-six raisons d’Arlequin
- Ne pas se laisser marcher sur les arpions
- As de pique
- Être habillé comme l’as de pique
- Faire des yeux en as de pique (XVIIIe)
- Être plein aux as
- Autel de plume
- Autel du mystère
- B
- Être porté sur la bagatelle
- Les bagatelles de la porte
- Baiser à couilles rabattues
- Baiser à blanc
- Baiser à la dragonne
- Baiser à la pincette
- Baiser la camarde
- Un baiser Lamourette
- Faire son ballot
- La barbe du devant
- Barbeau à la mie de pain
- Sourd comme une bécasse (XVIIIe)
- Besogner en l’ouvroir
- Bête à manger de la choucroute sans boire
- Être bête à manger du foin
- Jouer à la bête à deux dos
- Faire bigotter (XVIIe)
- Avoir une bite dans le cerveau
- Être con comme une bite
- Être mou de la bite
- Garage à bites
- Peau de bite et balai de crin
- Envoyer ses enfants à la blanchisseuse
- Être du bois dont on fait les flûtes
- Manger avec les chevaux de bois
- Il ne faut pas clocher devant le boiteux
- Avoir le papier qui colle aux bonbons
- Avoir une jupe à ras l’bonbon
- Mettre son bonnet de travers
- Faire bonne bouche
- Faire la petite bouche
- Parler comme Saint-Jean bouche d’or
- Balance de boucher
- Faire un boudin (XVIIe)
- Partir (tourner) en eau de boudin
- Bouillon chaud
- Donner un bouillon de onze heures
- Traîner son boulet
- Faire un bouquet (XVIIe)
- Mettre les doigts de pied en bouquet de violettes
- C’est kif-kif bourricot
- Un éventail à bourrique
- Prendre un coup de bouteille (XVIIe)
- La boutique est fermée
- Sonner au bouton
- Dérouiller son braquemart
- Dérouilleuse de braquemart (XIXe)
- Être brave comme un bourreau qui fait ses pâques (XVIIe)
- Donner des brebis à garder aux loups (XVIIe)
- Qui se fait brebis, le loup le mange (XIXe)
- Battre le briquet
- Cracher dans les broussailles
- Moule-burnes
- Casse-burnes
- C
- Dame aux camélias
- Avoir les paupières en capote de fiacre
- Échappé de capote
- Fouetter de la carafe
- Grésiller de la carafe
- Faire carillon
- Mener une vie de bâton de chaise
- Ne plus avoir de chaises dans la salle à manger (XIXe)
- Il y a assez de champ pour faire glane (XVIIe)
- Avoir la chatte à l’agonie
- Le four est chaud
- Écurer son chaudron (XVIIe)
- Aboyer (coller) aux chausses
- Avoir le feu aux chausses
- Faire dans ses chausses
- Faire une écurie (étable) de ses chausses
- N’avoir pas de chausses
- Tenir au cul et aux chausses
- Tirer ses chausses
- À chemin battu, il ne croît point d’herbe (XVIIe)
- Avoir l’air d’un accident de chemin de fer
- Chemin battu
- Chemin du paradis
- Un chercheur de barbets (XVIIe)
- Un cheval échappé
- Aimer une chèvre coiffée
- Se défriser la chicorée
- C’est le chien de Jean Nivelle, qui s’enfuit quand on l’appelle
- Coiffure à la chien
- Être comme le chien du jardinier
- Qui se couche avec les chiens se lève avec des puces
- Un chien regarde bien un évêque
- Se polir le Chinois
- Bête comme chou
- Chou pour chou / Aubervilliers vaut bien Paris
- Faire ses choux gras
- Faites-en des choux ou des pâtés (XVIIe)
- Rentrer dans le chou
- S’y entendre comme à ramer des choux (XVIIe)
- Bête à manger de la choucroute sans boire
- Une tête de choucroute
- Citadelle démolie
- Les plus grands clercs ne sont pas les plus fins
- Se taper la cloche
- Mauvais cœur et bon estomac (XIXe)
- Con comme un balai sans manche
- Être con comme une bite
- Les choses du con
- Piège à cons
- La grande confrérie
- Sauter du coq à l’âne
- Avoir une gueule à caler les roues de corbillard
- Porter des cornes
- Chaud de la couche
- Faire une fausse couche
- Lieutenant de couche
- Un chauffe la couche (XIXe)
- Marie couche-toi-là
- Avoir des couilles (au cul), être couillu
- Avoir les couilles à zéro
- Casse-couilles (n. m.), casser les couilles
- C’est de la couille en bâton
- Couille molle (n. f.)
- Il y a une couille dans le potage, le pâté
- La couille lui manque
- Partir en couille
- Sac à couilles
- Se faire des couilles en or
- S’en foutre comme des couilles du pape (XVIIIe)
- Avoir le couillon (rognon) ferme et agile
- Faire le couillon
- Une cousine de vendange (XIXe)
- Se livrer à la crapule
- Arriver par les cuisses
- Avoir la cuisse hospitalière
- Être né de la cuisse gauche
- Histoire de cuisses / cul
- Se croire sorti de la cuisse de Jupiter
- Montrer ses cuisses
- Tirer cuisse (de quelque chose)
- Avoir le cul tendre
- Avoir le feu au cul
- Couper la robe au cul
- Cul-bénit
- Cul-terreux (n. m. XIXe)
- Être comme cul et chemise
- Être un cul cendreux (XVIIe)
- Faire cul bas
- Faire la bouche en cul de poule
- Le faubourg du cul
- Faux cul
- Froid du cul
- Garde-cul (n. m., XVIe)
- Jouer à cul contre pointe
- Lèche-cul
- Lever le cul de peur d’user les draps
- Parle à mon cul, ma tête est malade
- Peigne-cul (n. m., XXe)
- Péter plus haut que son cul (XVIIIe)
- Rage de cul fait passer mal de dents
- Tirer au cul
- Avoir le cœur qui bat dans la culotte
- Avoir un nid de frelons dans la (petite) culotte
- D
- Témoins à décharge
- Présenter des noisettes à ceux qui n’ont plus de dents (XVIIe)
- Faux derche
- Faire la détourne
- C’est le diable à confesser (XIXe)
- Devenu vieux, le diable se fit ermite
- Faire comme le valet du diable
- S’agiter comme un diable dans un bénitier
- Un banquet du diable
- Un diable qui chante la grand-messe (XVIe)
- E
- Le père aux écus
- Faire d’une mouche un éléphant
- Voir des éléphants roses
- À dure enclume, marteau de plume (XIXe)
- Marteler sur l’enclume
- Enculeur de mouche
- Entrée des artistes
- Erreur de la nature
- Jouer de l’escarpin
- Avoir l’étrenne de…
- Un chien regarde bien un évêque
- F
- De derrière les fagots (XVIIe)
- Dénicheur de fauvettes
- Courir fauvette
- Sans compter les femmes et les enfants (XVIIe)
- Temps pommelé et femme fardée n’ont point de durée (XVIIe)
- Faire la fenêtre
- Femme de fenêtre, femme fainéante
- Mettre la tête à la fenêtre (XVIIIe)
- Avoir un bon tour de fesse
- Fils des quatre fesses
- N’y aller que d’une fesse
- Un appointement de fesses
- Un fesse-Mathieu (XVIIe)
- Un feu caché sous la cendre (XVIIe)
- Remiser son fiacre
- Conserver sa fleur
- Il y a un serpent caché sous les fleurs
- Partir la fleur au fusil
- Vendre sa fleur
- Accorder sa flûte
- Accorder ses flûtes
- Astiquer ses flûtes (XIXe)
- Être du bois dont ont fait les flûtes
- Se tirer des flûtes
- Être bête à manger du foin
- Être de la foire d’empoigne (XVIIIe)
- Le four est chaud
- Un vieux four est plus facile à chauffer qu’un neuf
- Envoyer (quelqu’un) se faire foutre
- Faire sa franc-maçonne
- G
- Faire des galipettes
- Gamahucher le canal
- Rhabiller les gamins
- T’occupe pas du chapeau de la gamine !
- Avoir la gaule
- Être bien gaulé
- Rentrer avec sa gaule (canne) sous le bras
- Se faire gauler
- Rompre l’anguille au genou (XVIIe)
- Faire le gliron
- Embrasser en godinette
- Conter goguette
- Avoir le gourdin
- Empesé de la gourmette (XXe)
- Rompre sa gourmette
- Greffer un tendron
- Attacher le grelot
- Avoir les grelots bien pendus
- Trembler le grelot
- Manger la grenouille (XVIIIe)
- Faire la grimace du pont rouge
- Tirer une gueule de faire-part
- S’en soucier (moquer) comme d’une guigne
- H
- Avoir la courte haleine
- Vous marinez chez vos harengs ?
- Une hirondelle de Grève (XXe)
- L’office découvre l’homme
- Un homme de porc et de bœuf (XVIIe)
- Un homme de sac et de corde (XVIIe)
- I
- J
- Faire jabot
- Être de la jaquette (qui flotte)
- Ne pas s’en aller sur une jambe (XIXe)
- Donner deux jambons pour une andouille
- Mettre quatre jambons à une cheville
- Prendre un jeton de mate
- Aller au jeu
- Le jeu de la pine et du con
- Voir beau jeu si la corde ne se rompt (XVIe)
- Connaître le journal (XIXe)
- K
- L
- Avoir une barbe en couenne de lard
- Être vilain comme lard jaune
- Faire trembler le lard du charnier
- Faire chère lie
- Graine de bois de lit
- La lune n’a rien à craindre des loups
- Le loup mourra en sa peau (XVIIe)
- La lune n’a rien à craindre des loups (XIXe)
- M
- Avoir maille à partir (XVIIe)
- N’avoir ni sou ni maille (XVe)
- S’en laver les mains (XVIIe)
- Chevalier de la manchette / de la rosette
- Des marguerites de cimetière (XIXe)
- Avoir le nez en pied de marmite
- Écumer la marmite (XVIIe)
- Faire bouillir la marmite
- Il n’est de vieille marmite qui ne trouve son couvercle
- Marmite cassée
- Renverser la marmite
- Ne pas être sujet à un coup de marteau (XVIIe)
- Danser le matassin
- À la ménopause des walkyries
- Faire des yeux de merlan frit
- Pratiquer le petit métier (XVIIe)
- Miché de carton
- Miché sérieux
- Gare à tes miches !
- Mignon de couchette
- Avoir du poil à gratter dans le minou
- Être porté sur le minou
- Les morceaux caquetés se digèrent mieux (XIXe)
- Faire d’une mouche un éléphant (XVIIe)
- Tuer les mouches au vol
- Un abreuvoir à mouches
- Le moule du pourpoint (XVIIe)
- Se faire mousser (se taquiner) la moule
- Moule à bécot
- Moule de zinc
- Vieille moule
- N
- Friser son naze
- Avoir un nez à camouflets et à nasardes (XVIIe)
- Se piquer le nez
- Niche à seins
- Avoir du nichon
- Faire la nique
- À la mords-moi-le-nœud
- Avoir du mou dans la corde à nœuds
- S’essorer le nœud
- Tête de nœud
- Dépuceleur de nourrice (XVIe)
- O
- Avoir l’œil au bois (XVIIe)
- Donner dans l’œil (XVIIIe)
- Tondre (sur) un œuf (XVIIe)
- Adressez ailleurs vos offrandes (XVIIe)
- Aller trop vite à l’offrande
- Léger comme l’oiseau de saint Luc (XVIIe)
- Mettre l’oiseau en cage
- Avoir les oreilles bien longues (XVIIe)
- Baisser l’oreille
- Dresser l’oreille
- Pendant d’oreilles (XVIe)
- P
- Saute-au-paf (n. f. inv., XXe)
- Être bouffi du pain de la huche
- Pain dérobé réveille l’appétit (XIXe)
- Perdre le goût du pain (XVIIe)
- Palper son panard
- Le papier souffre tout (XVIIe)
- Allonger le parchemin (XVIIe)
- Parchemin ridé
- Écrire sur un parchemin vierge
- Mener une vie de patachon
- Brûler le pavé (XIXe)
- Être de la pédale
- Rouler une pelle
- Se prendre (se ramasser) une pelle
- Aller au persil (XIXe)
- Faire le pet
- Faire un pet à vingt ongles
- Glorieux comme un pet
- Lâcher (quelqu’un) comme un pet
- On tirerait plutôt un pet d’un âne mort
- Pet de travers
- Porter le pet
- Avoir le pétard près du gazon
- Avoir la pétasse
- Avoir la pétoche, pétocher
- Donner le coup de pied de l’âne
- Ne jamais rester les deux pieds dans le même sabot
- Prendre son pied (panard)
- Sécher sur pied (XVIIe)
- Se faire mousser le pied de veau
- Piège à mémé
- Être un chaud de la pince
- Avoir les yeux en trou de pine
- Casser sa pipe
- Tailler une pipe
- Tête de pipe
- Par tête de pipe
- Faire du plat
- Mettre les petits plats dans les grands
- Péter les plombs
- Tomber de la poêle dans la braise (XVIe)
- Laisser mûrir la poire
- Être de la nature des poireaux
- Se faire dégorger le poireau
- T’ai-je vendu des pois qui cuisent mal ?
- Manger le poisson sans sauce
- Mener une vie de polichinelle
- Se manier le popotin
- Remuer (tortiller) du popotin
- Enfonceur de portes ouvertes
- Les bagatelles de la porte
- Être à pot et rôt avec quelqu’un (XVIIe)
- Dès le potron-jacquet
- Être comme une poule qui a trouvé un couteau
- Mener les poules pisser / Aller traire les poules
- Manger le poulet (XIXe)
- Cotonner le moule du pourpoint
- Un pourpoint de pierre de taille (XVIIe)
- Courir la prétentaine
- Esprit de priape
- Punaise de sacristie
- Miroir à putains (XVIIe)
- Faire la pute
- Fils de pute
- Q
- Tomber en quenouille
- Aller la queue levée
- Avoir froide queue
- Avoir la queue basse (entre les jambes)
- Avoir la queue verte
- Être enrhumé de la queue
- Faire des queues (XIXe)
- Je serais fort aise de voir votre queue
- R
- Raclure de bidet
- Face (gueule) de raie
- Pisser à la raie (de quelqu’un)
- Département du bas-rein (XIXe)
- Du temps où la reine Berthe filait
- Faire la reine Gilette
- Rengainer son objet (instrument, engin)
- Résidu de fausse couche
- Aller à (faire) la retape
- On n’est jamais si riche que lorsqu’on déménage (XIXe)
- Avoir les rideaux qui collent aux fenêtres
- S’endormir sur le rôti (XIXe)
- Être d’un rupin
- S
- Enfant (fils) de salaud
- S’habiller de sapin (XVIIIe)
- Nourrir un serpent en son sein (XVIIe)
- Accroche-toi à ton slip
- Faire compter les solives (à une femme)
- Sucer (quelqu’un) jusqu’à la moelle
- T
- Aller comme un tablier à une vache
- Avoir un polichinelle sous le tablier
- Tablier de sapeur
- Avoir l’esprit aux talons
- Avoir les talons courts (XVIIe)
- Talon rouge (XVIIe)
- Prendre sa demi-tasse au café des Deux-Colonnes
- Un guetteur de taupes
- N’avoir pas la tête bien cuite (XVIIe)
- Taper des thunes
- Briser sa tirelire
- Ne pas mélanger les torchons et les serviettes
- Mettre la viande (ou rouler sa viande) dans le torchon
- Avoir du toupet
- Avoir du trait
- Faire des traits à (quelqu’un)
- Avoir la trique
- Faire un trou à la nuit
- Trou-du-cul / Trouduc
- U
- V
- Aller aux vaches
- Aller comme un tablier à une vache
- Avoir la vache et le veau
- Il vient un temps que les vaches ont besoin de leur queue (XVIIe)
- Vache à Colas (À la) (début du XVIIe)
- Valet de cœur
- Qui lui piquerait la peau, il n’en sortirait que du vent (XVIIe)
- Épouser la veuve Poignet
- Un vieux papillon (XIXe)
- On ne connaît pas le vin aux cercles (XVIIe)
- Aller chez le voisin
- W
- Y
- Brûler les yeux à quelqu’un (XVIIe)
- Faire des yeux de merlan frit
- Faire les yeux blancs
- Z
- Jouer à zizi-panpan
-
- TRANCHES DE VIE
-
- Ambition
- Débauche
- Décadence
- Dilemme
- Idylle
- Indigence
- Ivrognerie
- Lucidité
- Modestie
- Pingrerie
- Tristesse
- Vanité
-
- QUAND LES MOTS ONT DES MAUX
Petits jeux de vocabulaire
(inédit)-
- Subtile méprise ou quiproquo susurré
-
- ABRÉVIATIONS
- CONVENTION
-
- BIBLIOGRAPHIE
- Dictionnaires et assimilés
- Littérature
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