L' histoire de France en 100 mots célèbres Maurice Meuleau
Résumé
Citations, mots historiques, devises… toutes ces phrases connues ou moins connues, sont inscrites dans notre mémoire collective. Elles sont autant de jalons de tous les moments forts de l’histoire de notre pays. Au point que celle-ci pourrait sembler parfois n’avoir été accomplie que pour le plaisir des mots. Quoi qu’il se passe, il se trouve toujours une personnalité du moment pour dire d’une formule la vérité d’une situation. Ou pour énoncer ce qu’il est bon que les générations futures retiennent. Ce livre explore avec bonheur une centaine de citations de notre histoire, dont le sens précis a le plus souvent été oublié. Derrière ces mots fameux qui ont frappé les esprits, se trouvent des événements célèbres, des prises de décision importantes. Pourquoi et comment sont-ils parvenus jusqu’à nous ? C’est toute une histoire...
- Auteur :
- Meuleau, Maurice
- Éditeur :
- A. Colin, impr. 2010
- Genre :
- Documentaire
- Langue :
- français.
- Mots-clés :
-
- Nom commun :
- Citations
- Nom géographique :
- France -- Histoire
- Description du livre original :
- 1 vol. (229 p.) : ill., couv. ill. ; 21 cm
- ISBN :
- 9782200242787.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Avant-propos p>
- 386 av. J.-C.
« Malheur aux vaincus ! » « Vae victis ! »- Des oies, des Gaulois et de la monnaie
- 335 av. J.-C.
« Nous craignons qu’un jour le ciel ne tombe sur nous »- Les Celtes et le cosmos
- 487 apr. J.-C.
« Souviens-toi du vase de Soissons »- Attention, il est brisé !
- 496 apr. J.-C.
« Courbe-toi, fier Sicambre, adore ce que tu as brûlé, brûle ce que tu as adoré »- Brûle ce que tu as adoré
- Fin du xe siècle
« Qui t’a fait comte ? Qui vous a faits rois ? » - De l’an mil au XIXe siècle
« Le roi te touche, Dieu te guérit »- Émulation franco-anglaise
- 1182-1242
« Roy ne suis, ne prince, ne duc, ne comte aussi, je suis sire de Coucy »- Comment condamner un grand seigneur ?
- 1124
« Il n’est ni juste ni naturel que l’Angleterre soit soumise aux Français ou la France aux Anglais »- Le « Père de la Patrie »
- 1124
« J’ai de beaux enfants, je les mettrai en gage » - 1314
« Dieu vengera notre mort »- Le trésor des Templiers
- XIVe-XVIe siècle
« Le royaume de France ne saurait tomber en quenouille »- Les régentes
- 1328
« Qui m’aime me suive »- La Flandre et les Capétiens
- 1344
« Honni soit qui mal y pense »- L’ Angleterre francophone ?
- 1356
« Père, gardez-vous à droite ! Père, gardez-vous à gauche ! »- Une dynastie bourguignonne
- 1431
« Tout ce que j’ai fait est par commandement de Dieu »- Habits d’homme, habits de femme
- 1431
« Nous avons brûlé une sainte »- La réhabilitation
- 1440
« À cœur vaillant, rien d’impossible »- Du danger d’être chargé des finances royales
- 1472
« Car tel est notre (bon) plaisir » - 1525
« Tout est perdu, fors l’honneur »- Affaires d’honneur
- 1572
« Qu’on les tue tous pour qu’il n’en reste pas un seul pour me le reprocher »- Au son des cloches
- 1588
« Il paraît encore plus grand, mort que vivant » - 1590
« Ralliez-vous à mon panache blanc »- Du bon usage du panache
- 1594
« Paris vaut bien une messe » - 1638
« Labourage et pâturage sont les deux mamelles de la France »- La poule au pot
- 1630
« Les quatre pieds carrés du cabinet du roi me sont plus difficiles à conquérir que tous les champs de bataille de l’Europe » - 1682
« Nec pluribus impar »- Versailles et Marly
- 1655
« L’État, c’est moi »- Le roi règne et gouverne
- 1675
« Tu trembles, carcasse ? Tu tremblerais bien davantage si tu savais où je te mènerai tout à l’heure » - Après 1661
« Je verrai » - 1680
« Je déclare à Votre Majesté qu’un repas inutile de mille écus me fait une peine incroyable »- Colbert désenchanté
- 1712
« Princesse aujourd’hui, rien demain, et dans deux jours oubliée »- Un lutin à la cour de France
- 1709
« Puisqu’il me faut faire la guerre, j’aime mieux la faire à mes ennemis qu’à mes enfants » - 1715
« J’ai trop aimé la guerre »- Les dernières paroles du Roi-Soleil
- 1745
« Messieurs, les gardes-françaises, tirez les premiers. – À vous l’honneur »- Tirer le premier
- 1745
« Voyez ce que coûte une victoire »- Les réalités de la guerre
- 1748
« Bête comme la paix »- Le Rhin et les « frontières naturelles »
- 1757
« Après nous, le déluge » - 1760
« À moi Auvergne ! Voilà les ennemis ! » - 1766
« Il est à propos que le peuple soit guidé et non pas qu’il soit instruit » - 1774
« Nous régnons trop jeunes »- Le sacre
- 1784
« Le gouvernement de la France est une monarchie absolue tempérée par des chansons »- L’affaire du collier de la Reine
- 1787
« C’est légal parce que je le veux » - 1789
« Nous sommes ici par la volonté du peuple et nous n’en sortirons que par la force des baïonnettes » - 1789
« C’est une révolte. Non, Sire, c’est une révolution »- La Fête de la Fédération (14 juillet 1790)
- 1789
« Il ira loin, il croit tout ce qu’il dit » - 1792
« De l’audace, encore de l’audace, toujours de l’audace et la France est sauvée » - 1793
« Après le pain, l’instruction est le premier besoin du peuple » - 1793
« Je meurs innocent »- Roi martyr
- 1793
« J’en appelle à toutes les mères »- Destin d’une famille
- 1793
« Ô liberté ! Que de crimes on commet en ton nom » - 1793
« Si j’avance, suivez-moi ; si je recule, tuez-moi ; si je meurs, vengez-moi » - 1794
« Le bonheur est une idée neuve en Europe » - 1794
« La République n’a pas besoin de savants » - 1798
« Soldats, du haut de ces pyramides, quarante siècles vous contemplent… » - 1799
« Une Constitution doit être courte et obscure » - 1801
« Il n’y a que deux puissances au monde : le sabre et l’esprit ; le sabre est toujours vaincu par l’esprit » - 1804
« C’est pire qu’un crime, c’est une faute »- Bonaparte jacobin
- 1805
« Soldats, je suis content de vous… Il vous suffira de dire : j’étais à Austerlitz, et l’on dira : voilà un brave »- Veillée d’armes aux flambeaux
- 1815
« La Garde meurt et ne se rend pas » - 1830
« Nous dansons sur un volcan » - 1831
« Vivre en travaillant ou mourir en combattant » - 1836
« Il faudra donner aux Parisiens le chemin de fer comme un jouet » - 1847
« La France s’ennuie »- La France en mars 1968
- 1848
« Enrichissez-vous »- La campagne des banquets
- 1848
« C’est un crétin que l’on mènera » - 1848
« Vous allez voir comment on meurt pour vingt-cinq francs »- Le prix d’un coup d’État
- 1852
« L’Empire, c’est la paix » - 1853
« On subit ses frères, on choisit ses amis » - 1867
« Il ne faut jamais dire jamais » - 1868
« La France contient trente-six millions de sujets, sans compter les sujets de mécontentement »- Incorrigible Henri Rochefort
- 1870
« Il ne manque pas un bouton de guêtre »- La dépêche d’Ems
- 1871
« Pensons-y toujours, n’en parlons jamais »- La France occupée
- 1873
« C’est vous le nègre, eh bien ! continuez » - 1877
« Il faudra se soumettre ou se démettre »- Le tabou de la dissolution
- 1877
« Le cléricalisme, voilà l’ennemi »- Droits de Dieu, droits de l’homme
- 1882
« Il faut dire ouvertement que les races supérieures ont un droit vis-à-vis des races inférieures » - 1898
« J’accuse »- Quelques lignes de « J’Accuse »
- 1915
« Debout les morts » - 1916
« La bataille de la Marne… je ne sais pas qui l’a gagnée, mais je sais bien qui l’aurait perdue »- L’ordre du jour du 6 septembre 1914
- 1916
« Courage, on les aura »- L’ordre du jour du 10 avril 1916
- 1917
« J’attends les Américains et les chars »- Effectifs et matériels
- 1917
« Je fais la guerre »- La victoire
- 1918
« L’Allemagne paiera » - 1924
« Les Français ont le cœur à gauche et le portefeuille à droite » - 1936
« Nous ne permettrons jamais que Strasbourg soit placée sous le feu des canons allemands »- Épilogue
- 1936
« Il faut savoir finir une grève »- Les « congés payés »
- 1939
« Mourir pour Dantzig » - 1939
« Nous vaincrons parce que nous sommes les plus forts » - 1940
« Je fais à la France le don de ma personne »- La France à l’été 1940
- 1940
« La France a perdu un combat, mais elle n’a pas perdu la guerre » - 1940
« J’entre aujourd’hui dans la voie de la collaboration »- Le procès de Riom
- 1940
« Je jure de ne pas déposer les armes avant que le drapeau français flotte sur Strasbourg et Metz délivrés » - 1958
« Je vous ai compris »- Un mensonge ?
- 1967
« Vive le Québec libre ! » - 1968
« La réforme, oui ; la chienlit, non »- La nuit du 10 au 11 mai : la « Nuit des barricades »
- 1968
« De toute façon, rien ne sera plus jamais comme avant »- Les murs ont la parole
- 1974
« Vous n’avez pas le monopole du cœur »- Un septennat difficile
- 1983
« Les fusées sont à l’Est, les pacifistes sont à l’Ouest » - 1995
« Une fracture sociale se creuse > »- Slogans de Jacques Chirac et de ses adversaires aux élections présidentielles
- 2007
« Il s’agit de savoir si la France choisit le changement ou l’immobilisme, l’audace ou la frilosité »- Clins d’œil, imprudences et impertinences
- Crédits illustrations
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