Table des matières

• Présentation générale de l’ouvrage
  • Crise du politique et crise sociale (chapitre 1)
  • Du pacte social à la guerre économique (chapitre 2)
  • De la guerre économique à la «guerre incivile» (chapitre 3)
  • Dissociété, hypersociété et société de progrès humain (chapitre 4)
  • Enquête sur les fondements philosophiques et anthropologiques de la pensée politique moderne (chapitres 5 à 8)
  • Une refondation anthropologique du discours politique (chapitre 9)
  • L’homme dissocié et la servitude volontaire (chapitre 10)
  • Conclusion d’étape (chapitre 11)
  • Quelques critiques et malentendus
  • Un nouveau paradigme pour une nouvelle modernité
• 1. Crise du politique et crise sociale
  • Une idée à l’agonie
  • La politique, c’est l’horreur!
  • Tous pourris ?
  • La victoire de la peur et la seconde crise du XXe siècle
  • Le paradoxe de la puissance impotente des «démocraties»
• 2. Du pacte social à la guerre économique
  • D’une mondialisation à l’autre
  • Le mythe de l’impuissance des politiques nationales
  • L’effondrement du pacte social
  • L’acceptation du chômage et le culte de la désinflation
  • La face cachée de la libéralisation financière
  • Le troisième âge du capitalisme
  • L’avantage politique américain
  • Tous sacrifiés sur l’autel du rendement financier?
  • Une folie collective?
  • La politique n’est pas en crise pour tout le monde
  • Bilan de l’enquête
• 3. De la guerre économique à la guerre «incivile»
  • État puissant et néolibéralisme : les dessous d’un paradoxe apparent
  • La privatisation des esprits
  • La privatisation insidieuse de l’État
  • La dégénérescence du projet européen
  • Le mythe de la gouvernance
  • Du «doux commerce» à la guerre incivile
  • Le cauchemar américain
  • Un fascisme libéral
  • Psychose japonaise
  • La schizophrénie européenne
  • Bilan de l’enquête
• 4. Dissociété, hypersociété et société de progrès humain
  • «Être soi» et «être avec»
  • La société de progrès humain
  • Les sociétés de régression inhumaine
  • Qu’est-ce que la dissociété?
  • Le socialisme méthodologique
  • La spirale vertueuse ou vicieuse des interactions sociales
  • Bilan de l’enquête
• 5. À la recherche des piliers fondateurs de l’édifice néolibéral
  • De l’intuition au débat scientifique
  • Pourquoi on ne peut éluder le débat anthropologique
  • Pour une archéologie du discours politique
  • Les dix piliers fondamentaux de l’édifice néolibéral
• 6. Les fondements de la culture néolibérale et de la dissociété
  • I. La nature humaine
  • Premier pilier: l’être humain est un «individu» qui existe avant et hors de toute relation à autrui
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • Une conception métaphysique de l’être
    • La naissance de l’individu « moderne »
  • Deuxième pilier: l’action et la pensée de l’individu sont autodéterminées
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • Libre arbitre ou liberté du corps?
    • L’équilibre automatique des marchés suppose des individus indifférents aux autres
  • Troisième pilier: la responsabilité exclusive de l’individu et l’inégalité naturelle
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • Une conception tautologique de la liberté
  • Quatrième pilier: l’individu est strictement égoïste et rationnel
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • La négation de l’altruisme authentique
    • Une théorie longtemps minoritaire
  • Cinquième pilier: l’individu prédateur et la loi du plus fort dans l’« état de nature»
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • Le postulat de la méchanceté naturelle
    • Le sens moral et l’impossibilité d’une bienveillance générale
    • L’homme sympathique de Smith
    • Le bon sauvage de Rousseau
    • L’homme paradoxal de Marx
    • Bilan de l’enquête
• 7. Les fondements de la culture néolibérale et de la dissociété
  • II. La nature de la société
  • Sixième pilier: la société est un contrat d’association volontaire et utilitaire
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • «État de nature» et «état civil»
    • L’homme vit nécessairement en société
    • Qu’entend-on par «animal social»?
    • Première conséquence : il n’y a pas de société, il n’y a que des individus
    • Deuxième conséquence : la nécessité d’une société n’est pas absolue
    • Troisième conséquence : on ne sort de la dissociété naturelle que par l’hypersociété ou le totalitarisme
  • Septième pilier: il n’y a pas de droits sans obligations
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • Une position minoritaire?
  • Huitième pilier: l’État minimum, la société minimale et la dissociété optimale
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • Le dilemme de l’égale liberté
    • La sortie par l’hypersociété étatique
    • La sortie par l’hypersociété démocratique
    • La démocratie libérale et la justice libérale
    • La recherche d’une alternative socialiste
    • L’étrange synthèse marxiste: l’hypersociété comme chemin vers l’anarchie
    • État minimum et liberté maximale
    • La quête néolibérale : comment restaurer la dissociété?
    • De l’utopie libertaire à la dissociété optimale
  • Neuvième pilier: l’abondance de biens, finalité nécessaire de la société
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • Les libéraux et la religion de la production
    • Le productivisme des socialistes
    • L’optimum néoclassique : toujours plus!
    • Une utopie commune au néolibéralisme et au marxisme
  • Dixième pilier: la généralisation de la libre concurrence maximise le bien-être
    • Présentation initiale des hypothèses néolibérales
    • L’harmonie spontanée des intérêts privés et la «main invisible»
    • Le darwinisme social et l’équilibre général
• 8. Nouvelles révélations sur le néolibéralisme et le socialisme «moderne»
  • 1° La fragilité théorique du modèle néolibéral
  • 2 ° La culture néolibérale tire sa force de l’ignorance et de la dissimulation de ses fondations
  • 3° Le néolibéralisme est l’enfant naturel de la pensée moderne
  • 4° La dérive néolibérale de la gauche européenne est plus ancienne et plus profonde que Von ne le croit
  • 5° L’erreur anthropologique des modernes reflète plus un compromis psychopathologique qu’un défaut du raisonnement
  • 6° L’erreur des modernes a pu contribuer au «progrès humain», mais il est temps de la corriger
  • Bilan de l’enquête
• 9. Une refondation anthropologique du discours politique et économique
  • Il était une fois...
  • La «loi de la jungle» n’est pas celle que l’on croit
  • Les origines du genre humain
  • Le «cerveau social»
    • La véritable histoire de la société
    • L’invention de la rareté et du marché
• 10. L’homme dissocié et la servitude volontaire
  • L’homme dissocié ou la «violence ontogénétique»
  • Barbarie douce et résilience
  • Les «collabos» de la dissociété: lutte des classes ou lutte pour être?
  • Les ressorts de la soumission à l’autorité
  • Les ressorts de la passivité et de la soumission au groupe
  • Le ressort du courage des résistants
  • Du jeu social à l’identification pathologique
  • L’identification au guerrier néolibéral
  • La souffrance des clones, ou l’impasse communautaire
  • Les cercles concentriques d’une communauté humaine
  • Quand la ronde humaine tourne à l’envers
  • Notre résilience rend la société malade
  • Le dilemme du prisonnier
  • Bilan de l’enquête
• 11. Conclusion d’étape : de l’illusion démocratique à la «démocratie effective»
  • Choisir sa route avant son moyen de transport
  • Pour une nouvelle méthode politique
  • L’illusion démocratique
  • L’offre défaillante et la responsabilité historique de la gauche
  • La résilience fatale des responsables et des militants politiques
  • L’ultime chance du progrès humain
  • Le réveil des citoyens et la révolution démocratique
  • La révolution du discours politique
• Bibliographie des ouvrages cités