Sur les pas de Rûmi Nahal Tajadod préface de Jean-Claude Carrière
Résumé
À l’intérieur du Masnavi, l’œuvre maîtresse du grand mystique Rûmi, Nahal Tajadod a choisi trente-sept récits, qu’elle a adaptés et revisités. Ils sont allégoriques, surprenants, assez souvent énigmatiques. Ils mettent dans le même sac les pets d’un âne et la plus haute spéculation mystique, la résolution des contraires, la nécessité de l’absurde. Pour nous présenter ces histoires, Nahal Tajadod a inventé un personnage vraisemblable, un relieur de Neyshabour, ville importante du Khorassan, province du nord-est de l’Iran. Comme Rûmi, le relieur vagabond doit s’enfuir. Au dernier moment, il doit abandonner sa maison, son travail, ses ouvriers. Amateur d’histoires, il va devenir histoire lui-même, dans ses rencontres et dans ses aventures, avant de rejoindre Rûmi en Anatolie, d’entrer dans son intimité, d’assister à son enterrement.
- Auteur :
- Tajadod, Nahal (1960-....)
- Préfacier :
- Carrière, Jean-Claude (1931-....) ; Ǧalāl al-Dīn Rūmī (1207-1273)
- Éditeur :
- Paris, A. Michel, impr. 2012
- Collection :
- Espaces libres, spiritualités
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 259-261
- Description du livre original :
- 1 vol. (261 p.) : couv. ill. en coul. ; 18 cm
- ISBN :
- 9782226241979.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Préface
Sauvés du feu par le feu - Prologue
- J’étais cru
- M’unir à toi
- Le corbeau et la cigogne
- Le tailleur rusé
- La chaîne invisible
- Les frontières de l’éveil et du sommeil
- La sécheresse des lèvres
est un message de l’eau - Lettre de Satan à Dieu
- Celui qui t’empêche d’entrer
m’empêche de sortir - Ton ennemi c’est ton remède
- Deviens une balle et roule sous les coups
du maillet de l’amour - Le monde est une vieille femme puante
qui paraît une jeune mariée - Tu perds ta vie étourdiment si,
sans maître, tu réalises une œuvre - Ô saigneur, j’ai peur qu’en me tirant
le sang ta lancette blesse mon amante - La rue des sans-sommeil
- Né dans l’ordure,
le ver ne deviendra jamais de l’ambre - La main dira : « J’ai volé »…
- L’amour du pain, sans pain,
est la nourriture de l’amoureux - Les horizons invisibles
- Les peintres sans couleurs
- Le messager de l’aube
- Bénis soient les étrangers
- Je devins cuit
- Les grains sans piège
- Les trois poissons
- Avant de l’avoir trouvé,
je ne l’avais pas cherché - Le monde est un jeu
et vous êtes des enfants - Brûle la nuit de ton existence
- Dans cette rivière-là, vois la lune,
ne vois pas son reflet - L’immobilité du nageur
- Meurs avant de mourir
- Je vous instruis sans paroles
- Aucun miroir
n’est jamais redevenu du fer.
Aucun pain n’est jamais redevenu du blé - Tout perdre dans l’imitation
- Je fus brûlé
- Qui es-tu ? C’est moi
- D’où es-tu, toi, et moi, d’où suis-je ?
- Ma raison est un trésor
et je suis la ruine qui le dissimule - Je suis figé sur la terre.
Mais je cours dans le ciel comme Saturne - L’obstiné qui nous extermine
- Références
- J’étais cru
- Je devins cuit
- Je fus brûlé
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