Changer l'eau des fleurs : roman Valérie Perrin

Coup de cœur

Ne passez pas à côté de cette histoire pleine de sensibilité et d’émotion. Avec un grand talent de conteuse Valérie Perrin nous embarque dans ce récit dont la quatrième de couverture pourrait laisser indifférent ou même faire peur. En fait il est difficile de résister à Violette Trenet-Toussaint, cette héroïne du quotidien, née sous X, ballotée de familles d’accueil en foyers pendant toute son enfance. Quand elle devient gardienne de cimetière dans une petite ville de Bourgogne, sa vie va changer. Son existence sera rythmée par ses rencontres avec ses «voisins de palier», avec les fossoyeurs, les employés des Pompes Funèbres et les familles des défunts. Vous ne trouverez rien de morbide ni de glauque. La romancière a su éviter cet écueil et réussit même à nous faire sourire. On s’attache immédiatement à Violette, une «belle personne», généreuse, disponible et toujours à l’écoute de ceux qui viennent la voir. Elle est un bel exemple de résilience, elle n’a jamais baissé les bras, se nourrissant des multiples petits bonheurs du quotidien pour chaque fois rebondir. Valérie Perrin écrit bien. Elle a le sens de la formule et de la construction. On devine dès les toutes premières lignes que ce sera jubilatoire ! Les nombreux rebondissements incitent à tourner les pages et à la fin c’est avec regret qu’on quitte Violette. Elle nous est devenue familière, on s’est identifié et reconnu dans de nombreuses situations. C’est un livre qui fait du bien et qui nous rappelle qu’il faut profiter de chaque instant de la vie. (A.P.)

Résumé

Violette Toussaint est garde-cimetière dans une petite ville de Bourgogne. Les gens de passage et les habitués viennent se réchauffer dans sa loge où rires et larmes se mélangent au café qu'elle leur offre. Son quotidien est rythmé par leurs confidences. Un jour, parce qu'un homme et une femme ont décidé de reposer ensemble dans son carré de terre, tout bascule. Des liens qui unissent vivants et morts sont exhumés, et certaines âmes que l'on croyait noires, se révèlent lumineuses.Après l'émotion et le succès des Oubliés du dimanche, Valérie Perrin nous fait partager l'histoire intense d'une femme qui, malgré les épreuves, croit obstinément au bonheur. Avec ce talent si rare de rendre l'ordinaire exceptionnel, Valérie Perrin crée autour de cette fée du quotidien un monde plein de poésie et d'humanité.Un hymne au merveilleux des choses simples.

Auteur :
Perrin, Valérie (1967-....)
Éditeur :
Paris, Perrin,
Genre :
Roman
Langue :
français.
Description du livre original :
1 vol. (557 p.) ; 21 cm
ISBN :
9782226403049.
Domaine public :
Non
Téléchargement du livre au format PDF pour « Changer l'eau des fleurs »

Table des matières

  • 1. Un seul être nous manque et tout est dépeuplé.
  • 2. Que veux-tu que je devienne si je n’entends plus ton pas, est-ce ta vie ou la mienne qui s’en va, je ne sais pas.
  • 3. Qu’ils me prennent ou qu’ils prennent les miens puisque tous les cimetières un jour font des jardins.
  • 4. L’être est éternel, l’existence un passage, la mémoire éternelle en sera le message.
  • 5. Le livre de la vie est le livre suprême, qu’on ne peut ni fermer ni rouvrir à son choix, on voudrait revenir à la page où l’on aime, et la page où l’on meurt est déjà sous nos doigts.
  • 6. Car l’heure vient où tous ceux qui sont dans les tombeaux commémoratifs entendront sa voix et sortiront.
  • 7. Il manquera toujours quelqu’un pour faire sourire ma vie, toi.
  • 8. Que ton repos soit doux comme ton cœur fut bon.
  • 9. Sa beauté, sa jeunesse souriaient au monde où il aurait vécu. Puis de ses mains est tombé le livre dans lequel il n’a rien lu.
  • 10. Parler de toi, c’est te faire exister, ne rien dire serait t’oublier.
  • 11. Berce son repos de ton chant le plus doux.
  • 12. Dors, mamy, dors, mais que nos rires d’enfants tu les entendes encore au plus profond du firmament.
  • 13. Il y a plus fort que la mort, c’est le souvenir des absents dans la mémoire des vivants.
  • 14. Le jour où quelqu’un vous aime, il fait très beau.
  • 15. Gentil papillon, ouvre tes jolies ailes et va sur sa tombe lui dire que je l’aime.
  • 16. On ne rencontre jamais les gens par hasard. Ils sont destinés à traverser notre chemin pour une raison.
  • 17. J’entends ta voix dans tous les bruits du monde.
  • 18. Les feuilles mortes se ramassent à la pelle, les souvenirs et les regrets aussi.
  • 19. S’il poussait une fleur à chacune de mes pensées pour toi, la terre serait un immense jardin.
  • 20. Si la vie n’est qu’un passage, notre souvenir gardera ton image.
  • 21. La nuit n’est jamais complète, il y a toujours au bout du chemin une fenêtre ouverte.
  • 22. Petite fleur de vie. Éternel est ton parfum même si l’humanité trop tôt t’a cueillie.
  • 23. Si la vie n’est qu’un passage, sur ce passage, au moins, semons des fleurs.
  • 24. Il faut apprendre à donner de votre absence à ceux qui n’ont pas compris l’importance de votre présence.
  • 25. L’amour d’une mère est un trésor que Dieu ne donne qu’une fois.
  • 26. Rien ne s’oppose à la nuit, rien ne justifie.
  • 27. Une aube affaiblie verse par les champs la mélancolie des soleils couchants.
  • 28. Il n’est de solitude qui ne soit partagée.
  • 29. Les feuilles tombent, les saisons passent, seul le souvenir est éternel.
  • 30. Devant cette rivière où tu aimais rêver, les poissons argentés glissaient si légers, garde nos souvenirs, qui ne peuvent mourir.
  • 31. Nous étions deux pour nous aimer, je reste seule pour te pleurer.
  • 32. Mes chers amis, quand je mourrai, plantez un saule au cimetière. J’aime son feuillage éploré. La pâleur m’en est douce et chère, et son ombre sera légère à la terre où je dormirai.
  • 33. Avec le temps, va, tout s’en va, on oublie les passions et l’on oublie les voix, qui vous disaient tout bas les mots des pauvres gens : ne rentre pas trop tard, surtout ne prends pas froid.
  • 34. Dans nos cœurs à jamais tu demeures.
  • 35. Tout s’efface, tout passe hors le souvenir.
  • 36. Tous ceux qui t’ont connue te regrettent et te pleurent.
  • 37. Je t’aimais, je t’aime et je t’aimerai.
  • 38. Le souvenir des jours heureux apaise la douleur.
  • 39. L’essentiel est invisible pour les yeux.
  • 40. Ma grand-mère m’a appris très tôt comment cueillir les étoiles : la nuit il suffit de poser une bassine d’eau au milieu de la cour pour les avoir à ses pieds.
  • 41. La terre te cache, mais mon cœur te voit toujours.
  • 42. L’amour, c’est quand on rencontre quelqu’un qui vous donne de vos nouvelles.
  • 43. Comme une fleur brisée au souffle de l’orage, la mort l’a ravie au printemps de son âge.
  • 44. Fauvette, si tu voles au-dessus de cette tombe, chante-lui ta plus douce chanson.
  • 45. On croit que la mort est une absence quand elle est une présence secrète.
  • 46. Tu n’es plus là où tu étais, mais tu es partout là où je suis.
  • 47. Il faut que le noir s’accentue pour que la première étoile apparaisse.
  • 48. Comme un vol d’hirondelles lorsque l’hiver approche, ton âme s’est envolée sans espoir de retour.
  • 49. Ces quelques fleurs en souvenir du temps passé.
  • 50. Pour moi voici des ans, voici toujours que ton sourire éblouissant prolonge la même rose avec son bel été.
  • 51. Chaque jour qui passe tisse le fil invisible de ton souvenir.
  • 52. Ici repose la plus belle fleur de mon jardin.
  • 53. Ne pleurez pas ma mort. Célébrez ma vie.
  • 54. Elle cachait ses larmes mais partageait ses sourires.
  • 55. Sa vie est un beau souvenir. Son absence une douleur silencieuse.
  • 56. Doux sont les souvenirs qui jamais ne se fanent.
  • 57. Le destin a fait son chemin mais il n’a jamais séparé nos cœurs.
  • 58. Ce sont les mots qu’ils n’ont pas dits qui font les morts si lourds dans leurs cercueils.
  • 59. C’est quand l’arbre se couche que l’on mesure sa grandeur.
  • 60. Un souvenir ne meurt jamais, il s’endort simplement.
  • 61. Nous savons que tu serais avec nous aujourd’hui si le ciel n’était pas si loin.
  • 62. Je ne rêve plus, je ne fume plus, je n’ai même plus d’histoire, je suis sale sans toi, je suis laid sans toi, je suis comme un orphelin dans un dortoir.
  • 63. L’absence d’un père renforce le souvenir de sa présence.
  • 64. Dors, papa, dors, mais que nos rires d’enfants, tu les entendes encore au plus profond du firmament.
  • 65. Rien qu’un petit mot pour te dire que l’on t’aime. Rien qu’un petit mot pour te demander de nous aider à surmonter les rudes épreuves d’ici-bas.
  • 66. La mort d’une mère est le premier chagrin qu’on pleure sans elle.
  • 67. Sur le sable mouvant où s’écoule la vie, croît une douce fleur que mon cœur a choisie.
  • 68. De leur amour plus bleu que le ciel autour.
  • 69. Rien ne peut la faner, rien ne peut la flétrir, cette charmante fleur se nomme souvenir.
  • 70. Un jour nous viendrons nous asseoir près de toi dans la maison de Dieu.
  • 71. Par la fenêtre ouverte, nous regardions ensemble la vie, l’amour, la joie. Nous écoutions le vent.
  • 72. Ô Jésus, que ma joie demeure. Que l’inventeur des oiseaux fasse de moi un héros.
  • 73. Aucun express ne m’emmènera vers la félicité, aucun tacot n’y accostera, aucun Concorde n’aura ton envergure, aucun navire n’ira, sinon toi.
  • 74. Tu verras mon stylo emplumé de soleil, neiger sur le papier l’archange du réveil.
  • 75. Je suis un promeneur, je suis atteint du syndrome de l’autre rive.
  • 76. La famille ne se détruit pas, elle se transforme. Une part d’elle va dans l’invisible.
  • 77. Il vaut mieux te pleurer que ne pas t’avoir connu.
  • 78. Il y a tant de belles choses que tu ignores, la foi qui abat les montagnes, la source blanche dans ton âme, penses-y quand tu t’endors, l’amour est plus fort que la mort.
  • 79. Dans le temps qui lie ciel et terre se cache le plus beau des mystères.
  • 80. Parlez-moi comme vous l’avez toujours fait N’employez pas un ton différent Ne prenez pas un air solennel ou triste Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.
  • 81. Je ne sais si tu es en moi ou si je suis en toi, ou si tu m’appartiens. Je pense que nous sommes tous les deux à l’intérieur d’un autre être que nous avons créé et qui s’appelle « nous ».
  • 82. Ci-gît mon amour.
  • 83. Les gens ont des étoiles qui ne sont pas les mêmes. Pour les uns qui voyagent, les étoiles sont des guides, pour d’autres, elles ne sont rien que de petites lumières.
  • 84. Nous voici aujourd’hui au bord du vide puisque nous cherchons partout le visage que nous avons perdu.
  • 85. Ne restez pas à pleurer autour de mon cercueil, je ne m’y trouve, je ne dors pas. Je suis un millier de vents qui soufflent.
  • 86. Nous sommes venus ici chercher, chercher quelque chose ou quelqu’un. Chercher cet amour plus fort que la mort.
  • 87. Aucun remords. Aucun regret. Une vie pleinement vécue.
  • 88. Là d’où je suis, je souris car ma vie fut belle et surtout, j’ai aimé.
  • 89. Nous avons vécu ensemble dans le bonheur. Nous reposons ensemble en paix.
  • 90. Novembre est éternel, la vie est presque belle, les souvenirs sont des impasses que sans cesse on ressasse.
  • 91. Et quand, prenant ma butte en guise d’oreiller, une ondine viendra gentiment sommeiller avec moins que rien de costume, j’en demande pardon par avance à Jésus, si l’ombre de ma croix s’y couche un peu dessus pour un petit bonheur posthume.
  • 92. La vie n’est qu’une longue perte de tout ce qu’on aime.
  • 93. Nous sommes la fin d’été, la chaleur les soirs de retour, les appartements retrouvés, la vie qui continue son cours.
  • 94. Aucun jour ne passe sans que nous pensions à toi.
  • Remerciements

Commentaires

Laisser un commentaire sur ce livre