murmure des fantômes [Le ] Boris Cyrulnik
Résumé
L'auteur raconte comment le fracas du passé murmure encore chez le grand enfant qui tisse de nouveaux liens affectifs et sociaux. Et comment l'appétence sexuelle à l'adolescence constitue un moment sensible dans l'évolution de la réparation de soi. Attitude nouvelle face à la souffrance psychique, la résilience propose de construire ce processus de libération
- Auteur :
- Cyrulnik, Boris
- Éditeur :
- Odile Jacob, 2003
- Langue :
- français.
- Mots-clés :
- ISBN :
- 273811220X.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Page de titre
- 4me de couverture
- Introduction
- I. Les bambins ou l'âge du lien
- Sans surprise, rien n'émergerait du réel
- Quand la chute de la serpillière devient terrifiante
- Une ronde enfantine comme une baguette magique
- C'est ainsi que les hommes font parler les choses
- L'alliance du deuil et de la mélancolie
- Le vide de la perte est-il plus délabrant qu'un entourage destructeur?
- Une braise de résilience peut reprendre vie quand on souffle dessus
- Comment amener un enfant maltraité à répéter la maltraitance
- Le triste bonheur d'Estelle était quand même un progrès
- Résilience des enfants des rues en Suisse au XVIme siècle
- Ils se sentaient aimables puisqu'on les avait aimés, ils avaient appris l'espoir
- Donner aux enfants le droit de donner
- On ne peut parler de traumatisme que s'il y a eu une agonie psychique
- La narration permet de recoudre les morceaux d'un moi déchiré
- Empreinte du réel et quête de souvenirs
- Quand un souvenir d'image est précis, la manière d'en parler dépend de l'alentour
- L'école révèle l'idée qu'une culture se fait de l'enfance
- Le jour de sa première rentrée scolaire, un enfant a déjà acquis un style affectif et appris les préjugés de ses parents
- Quelques familles-bastions résistent au désespoir culturel
- Quand les enfants des rues résistent aux agressions culturelles
- On a négligé le pouvoir façonnant des enfants entre eux
- Une rencontre muette mais lourde de sens peut prendre un effet de résilience
- On peut surinvestir l'école pour plaire à ses parents ou pour leur échapper
- La croyance en ses rêves comme une liberté intérieure
- Une défense légitime mais coupée des autres peut devenir toxique
- L'école est un facteur de résilience quand la famille et la culture lui donnent ce pouvoir
- L'étrange foyer de l'enfant adultiste
- L'oblativité morbide, don excessif de soi, comme une rançon pour la liberté
- Se dégager du sacrifice pour gagner son autonomie
- II. Les fruits verts ou l'âge du sexe
- La narration n'est pas le retour du passé
- Tout récit est un outil pour reconstruire son monde
- Se débattre puis rêver
- La ménagerie imaginaire et le roman familial
- Donner forme à l'ombre pour se reconstruire. La toute-puissance du désespoir
- Les livres du moi modifient le réel
- La littérature de la résilience travaille à la libération bien plus qu'à la révolution
- Faire semblant pour fabriquer un monde
- Le mensonge est un rempart contre le réel, la mythomanie un cache-misère
- La fiction possède un pouvoir de conviction bien supérieur à celui de l'explication
- Prisonnier d'un récit
- Le pouvoir réparateur des fictions peut modifier le réel
- Un vétéran de guerre âgé de 12 ans
- Quand la paix devient effrayante
- Malheur aux peuples qui ont besoin de héros
- Au bonheur du petit blessé qui a besoin de héros
- L'angoisse du plongeur de haut vol
- Même les plus costauds ont peur de se lancer
- La croyance en un monde juste donne un espoir de résilience
- Peut-on faire d'une victime une vedette culturelle?
- Comment réchauffer un enfant gelé
- Apprendre à aimer malgré la maltraitance
- Se recoudre après la déchirure
- C'est à la culture de souffler sur les braises de résilience
- Prendre des risques pour ne pas penser
- Balises culturelles pour la prise de risque: l'initiation
- Sécurité affective et responsabilisation sociale sont les facteurs primordiaux de la résilience
- Conclusion
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