La pietà Baudelaire Michel Deguy
Résumé
Michel Deguy amplifie ici la leçon donnée au Collège de France en 2012 : il nous livre « son » Baudelaire, où se condensent une lecture et un usage constants de l’œuvre de Charles Baudelaire, qui furent ponctués par Choses de la poésie et affaire culturelle (Hachette, 1987) et L’impair (Farrago, 2001). De « l’admirable faculté de poésie » qui, disait le poète à sa mère en 1855, le douait de sa « netteté d’idées » et de sa « puissance d’espérance », que nous revient-il de transporter et de transposer dans une poétique pour notre temps, après deux siècles de modernités successives qui ont transformé les matières, les moyens, les ambitions et la réception des œuvres poétiques, jusqu’à peut-être en assourdir les fins ? La lecture de Michel Deguy, ni historienne, ni critique, choisit de répondre à la question que se pose le centième sonnet des Fleurs du Mal : « Que pourrais-je répondre à cette âme pieuse ? » La poétique, nullement apitoyée ni pitoyable, recueille les reliques dont peut-être le terme baudelairien de mystique fait entendre à la fois la provenance et la déposition moderne.
- Auteur :
- Deguy, Michel (1930-....)
- Éditeur :
- [Paris], Belin, DL 2012
- Collection :
- L'extrême contemporain
- Genre :
- Conférence
- Langue :
- français.
- Note :
- Texte remanié de la leçon donnée au Collège de France en 2012
- Mots-clés :
-
- Nom de personne :
- Baudelaire Charles 1821-1867 -- Critique et interprétation
- Description du livre original :
- 1 vol. (156 p.) ; 22 cm
- ISBN :
- 9782701164762.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Avertissement
- La pietà Baudelaire
- Fleurs du Mal
- Baudelaire encore, pour nous
- L’homme énigmatique et les Célestes
- Pour nous... ?
- Flèches de lecture: le poème pique ; le poème ondoyé; le poème apostasie
- La dualité
- Allusion au kantisme de Baudelaire
- Le principe d’Élévation
- L’ennui
- Le tombeau mallarméen
- Intuition et symbole
- Le symbole
- De l’allégorie
- Exercice de décréance
- «Le monde va finir», historicité, culture
- Nadar, la «photo», l’image
- Yves Bonnefoy et Baudelaire
- Y a-t-il un «langage poétique» ?
- Sensation, émotion, sentiment
- De la sous-estimation de la radicalité de l’être-comme
- Prosodie
- Sous la «métaphore», la mise en scène du monde par l’imagination qui (se) figure en parlant
- La beauté en poème
- La pietà Baudelaire
- Disons le poème de Baudelaire «infaillible»
- Le don et le poème
Commentaires
Laisser un commentaire sur ce livre