Le clan des Médicis : comment Florence perdit ses libertés, 1200-1500 Jacques Heers
Résumé
A l'inverse d'autres villes italiennes, Florence, type même de la cité "libre", fleuron des arts et des lettres à la Renaissance, ne va pas confier pendant deux siècles ses destinées à un condottiere, mais à un clan de simples citoyens. Longtemps obscurs, suffisamment habiles pour survivre aux convulsions d'une cité en proie aux pires désordres, les Médicis unissent leur destinée à celle de la ville et la portent à la quintessence de la culture dans tous les domaines. Derrière une peinture violente et raffinée de l'époque, l'auteur décrit l'ascension, la grandeur et la faillite de cette famille de changeurs devenus princes sans titre de Florence.
- Auteur :
- Heers, Jacques (1924-2013)
- Éditeur :
- Paris, Perrin, impr. 2012
- Collection :
- Collection Tempus
- Genre :
- Essai
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 363-367. Notes bibliogr. Glossaire. Index
- Mots-clés :
- Description du livre original :
- 1 vol. (377 p.) : cartes, couv. ill. ; 18 cm
- ISBN :
- 9782262037611.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Introduction
- Avertissement
- 1 La conquête dans la douleur
- La Commune partisane
- Les nobles et la guerre
- Seigneurs, chefs de bande, factions et partis
- La haine, guerres implacables, guerres cruelles
- Le premier popolo
- 1250 : Les gibelins maîtres de Florence
- 1267 : retour et triomphe des guelfes le jour de Noël
- Le second popolo, la chasse aux magnats
- Les nobles et la guerre
- Noirs et Blancs
- L’anarchie virulente
- La ville en alarme, assiégée par ses rebelles
- La paix refusée
- Le podestat, juge et policier
- Le pape désarmé, les légats jetés dehors
- Clairs-obscurs et trompe-l’œil, le consensus aristocratique
- L’anarchie virulente
- Vers la tyrannie
- Florence, fleuron et mine d’or d’une principauté capétienne ?
- Les capitaines malchanceux
- Le pouvoir par l’émeute, l’échec
- La consorteria maîtresse du jeu
- Complots avortés, coups de force manqués
- Le grand tumulte des ciompi, les turbulents maîtrisés
- Côme, un miraculé politique
- Les Médicis, champions des libertés, ruine des téméraires
- Survie et triomphe des sages
- La Commune partisane
- 2 Côme, la tyrannie tranquille
(1434-1464)- Les médicéens
- La consorteria, les parents
- Les amis
- La fête, ciment social du clan
- Le quartier médicéen, un fief urbain
- Le palais
- Seigneurs du Mugello, les maisons fortes médicéennes
- Les armes du maître
- Côme le Magnifique
- Les Médicis, chrétiens et humanistes
- Le concile de Florence, les Grecs chez les Médicis
- L’exil et le fisc, le fer et le poison
- L’argent et les affaires
- L’or et le pouvoir
- Le beau temps de la compagnie bancaire
- La marchandise ou le change ?
- Les médicéens
- 3 L’échec et la fuite
(1464-1494)- Pierre le Goutteux : cinq années de complots et d’intrigues
- Laurent, le tyran mal assis
- La caution des sages
- La ville en liesse
- La guerre sourde
- Les rebelles de Prato
- Massacres à Volterra
- Laurent et Rome : rupture et conflits
- Sixte IV, le népotisme, la politique, les finances
- Les Pazzi, l’assassinat de Julien
- Rome et Naples contre Florence et le roi de France
- Les guerres pour rien
- La tyrannie renforcée
- Purges et coups d’Etat
- Tyrannie ou principauté ?
- Le projet d’une cité princière
- Les affaires : de mal en pis
- Mauvais choix, faillites des tables de prêts
- La quête de l’or
- Gros négoces et monopoles : désillusions et renoncements
- Les galées, l’argent perdu
- Pierre le Malchanceux, la fuite honteuse (1492-1494)
- Florence, alliée et soumise
- Les lendemains déchantent
- 1494 : la fin d’un monde
- Conclusion
- Notes
- Introduction
- La conquête dans la douleur
- Côme, la tyrannie tranquille
- L’échec et la fuite
- Conclusion
- Annexes
- La monnaie
- Le change et le rechange
- La monnaie
- Glossaire
- Chronologie
- Généalogies
- Cartes
- Bibliographie
- Sources
- Travaux
- Index
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