Le dernier des métiers : Entretiens 1962-1991 Marguerite Duras, Sophie Bogaert
Résumé
Tout au long de sa carrière d'écrivain, Marguerite Duras a accordé un grand nombre d'entretiens radiophoniques, télévisés et écrits, jamais réunis en volume. Ces entretiens, elle les a donnés à l'occasion de parutions importantes, parfois aussi à l'occasion de tournages ou de sorties de films, d'événements politiques ou d'événements personnels qu'elle commente en leur donnant une dimension non privée. C'était tout l'art de Duras de transformer tout ce qui la concernait, tant dans sa création que dans sa conception personnelle de ce qui l'entourait, en événement public, d'importance considérable. Une chose est certaine, c'est qu'on ne doute jamais de sa liberté, elle reste elle-même, avec la même autorité et la même ingénuité revendiquée. Outre un nouveau portrait de l'écrivain, cet éventail d'entretiens dessine une petite histoire littéraire, à travers sa propre évolution. Duras se définit par rapport au colonialisme (ses premiers livres), par rapport au Nouveau Roman, par rapport au cinéma commercial, par rapport à l'évolution des moeurs, par rapport à l'exploitation de l'homme par l'homme, par rapport à l'aliénation amoureuse, par rapport au mal et aux faits divers, par rapport à la parole en général et au silence. La parole fait partie intégrante de son mode de création littéraire. Et il n'est pas, dans son cas, secondaire de lire la transcription de sa parole, où l'on reconnaîtra souvent la patte même de l'écrivain.
- Auteur :
- Duras, Marguerite
- Contributeur :
- Bogaert , Sophie
- Éditeur :
- Paris, Seuil, 2016
- Genre :
- Entretien
- Langue :
- français.
- Description du livre original :
- 1 vol. (435 p.)
- ISBN :
- 9782021281378.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Note sur l’édition et la transcription
- Les mains libres
- Je déteste les étiquettes
- L’écrivain est un homme qui publie
- Proust m’a appris à lire
- L’anéantissement, tremplin de Lol
- Le dernier des métiers
- Le silence est aussi probant que la parole
- Il n’y a plus d’écrivains solitaires
- Je vais enfin passer derrière la caméra
- Un auteur complet
- Le livre bouge en moi
- Se laisser faire par l’écriture
- Pour me massacrer
- I.
- II.
- III.
- Un style de débarras
- Donner à voir
- L’honorabilité, c’est fini
- La fascination de l’ignorance
- Bobine I – A
- Bobine I – B
- Bobine II – Première face
- Une pierre dans le cinéma
- On ne sait plus très bien qui vous êtes
- La mise en scène d’une obsession
- Autoportrait, je ne comprends pas
- Une sorte de monument
- L’engrenage
- Libre circulation
- La différence
- L’épreuve de paraître
- Casser la nuit du texte
- On ne peut pas l’atteindre, Lol V. Stein
- Un luxe nécessaire
- Le délire qui est écrire
- 15 juillet 1982
- 23 juillet 1982
- 20 août
- La mort des auteurs
- Des actes privés
- Quand meurent les roses de Versailles
- La banalité inépuisable de l’amour
- L’affrontement avec la peur
- Le seul sujet, c’est l’écriture
- Une profération, mais silencieuse
- La permanence rétinienne de la mémoire
- Un succès populaire inouï
- Celui qui veut paraître intelligent
est foutu - Des textes sacrés
- Sans recettes, sans principes, sans morale
- Le futur antérieur
- Rue des Saint-Pères
- Noyé dans l’information
- Plus durassienne que nature
- Comme une poésie vivante
- Le scandale que je suis
- Morte, je peux encore écrire
- Un beau voyage
- Seul le langage
- Dossier
- Postface
« J’ai osé et puis c’est resté » :
Marguerite Duras et les médias- Duras, surexposée ?
- Est-ce du Duras ?
- Duras, bête de scène
- Marguerite Duras et les étiquettes
- L’image de l’auteur : posture ou plastique ?
- Marguerite Duras, écrivain pop
- Marguerite Duras
Éléments de chronologie et de bibliographie
- Postface
- Remerciements
- Index
- Index
- <
- A
- C
- D
- E
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- S
- T
- U
- É
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