Le roman inachevé Aragon
Résumé
Ce poème s'appelle "Roman" : c'est qu'il est un roman, au sens ancien du mot, au sens des romans médiévaux ; et surtout parce que, malgré le caractère autobiographique, ce poème est plus que le récit - journal ou mémoires - de la vie de l'auteur, un roman qui en est tiré. Il faut le lire dans le contexte de l'œuvre d'Aragon. Il s'agissait ici d'éviter les redites : on n'y trouvera pas le côté politique des "Yeux et la Mémoire" ou les heures de la Résistance de "La Diane française" ou du "Musée Grévin". Le domaine privé, cette fois, l'emporte sur le domaine public. Même si nous traversons deux guerres, et le surréalisme, et bien des pays étrangers. Poème au sens des "Yeux et la Mémoire", ce "Roman inachevé" ne pouvait être achevé justement en raison de ces redites que cela eût comporté pour l'auteur. Peut-être la nouveauté de ce livre tient-elle d'abord à la diversité des formes poétiques employées. Diversité des mètres employés qui viendra contredire une idée courante qu'on se fait de la poésie d'Aragon. Il semble que, plus que le pas donné à telle ou telle méthode d'écriture, Aragon ait voulu marquer que la poésie est d'abord langage, et que le langage, sous toutes ses formes, a droit de cité dans ce royaume sans frontières qu'on appelle la poésie. Plus que jamais, ici, l'amour tient la première place.
- Auteur :
- Aragon, Louis (1897-1982)
- Préfacier :
- Étiemble, René (1909-2002)
- Éditeur :
- [Paris], Gallimard, 1966
- Collection :
- Poésie
- Genre :
- Poésie
- Langue :
- français.
- Mots-clés :
-
- Sujet :
- poésie, amour
- Description du livre original :
- 1 vol. (255 p.) ; 18 cm
- ISBN :
- 2070300110.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Mentions légales
- Note de l'adaptateur
- Table des matières
- Citation
- Préface
- Dédicace
- Le Roman Inachevé - 1
- Sur le Pont Neuf j'ai rencontré
- LA BEAUTÉ DU DIABLE
- Jeunes gens le temps est devant vous comme un cheval échappé
- Ce qu'il m'aura fallu de temps pour tout comprendre
- UNE RESPIRATION PROFONDE
- Je change ici de mètre pour dissiper en moi l'amertume
- LE TÉMÉRAIRE
- Il ne reste à ma lèvre enfin que cette injure
- Marguerite Marie et Madeleine
- Les beaux habits du soir un à un que l'on quitte
- Voilà donc où tu perds malheureux la lumière qui s'achève
- Grande chasse du ciel où courent les nuées
- CLASSE 17
- Je me souviens C'était je crois
- C'était un temps de solitude
- Parenthèse 56
- Si je cessais de vous raconter cette ancienne histoire éteinte
- Ah le vers entre mes mains
- Allez Reprends en main ton coeur
- LA GUERRE ET CE QUI S'ENSUIVIT
- Les ombres se mêlaient et battaient la semelle
- Dominos d'ossements que les jardiniers trient
- Or nous repassions sur la Vesle
- Il y avait devant la croix fichée en terre une bouteille
- Bierstube Magie allemande
- Il n y a jamais eu rien de cela ni des ans qui suivirent
- Le Roman inachevé - 2
- Comme il a vite entre les doigts passé
- LES MOTS M'ONT PRIS PAR LA MAIN
- Je demeurai longtemps derrière un Vittel-menthe
- Ici commence la grande nuit des mots
- J'aurais voulu parler de cela sans image
- LE MOT "VIE"
- J'entends la douce pluie d'été dans les cheveux mouillés des saules
- Je ne récrirai pas ma vie Elle est devant moi sur la table
- LE MOT "AMOUR"
- Un soir de Londres
- Je tombe je tombe je tombe
- Un amour qui commence est le pays d'au-delà le miroir
- Malles Chambres d'hôtel Ainsi font ainsi font font font
- Les martins-pêcheurs au ciel jaune et rose
- Quand je me retourne en arrière il me semble que ces jours sont
- LES MOTS QUI NE SONT PAS D'AMOUR
- Il est inutile de geindre
- Mais tout ceci n'est qu'un côté de cette histoire
- Vieux continent de rumeurs Promontoire hanté
- LE VASTE MONDE.
- Où faut-il qu'on aille
- Le long pour l'un pour l'autre est court
- On a beau changer d'horizon
- A chaque gare de poussière les buffles de cuir bouilli
- INTERMÈDE FRANÇAIS
- Le jour de Sacco-Vanzetti
- ITALIA MEA
- Toi dont nos peupliers rêvent dans leur exil
- Il régnait un clair d'anémone
- Ils étaient deux dans les plâtras
- Les dames de Carpaccio lentes et lourdes à ravir
- APRÈS L'AMOUR
- Je me souviens de cette ville
- Le roman inachevé - 3
- Je chante pour passer le temps
- PARIS VINGT ANS APRÈS
- Connaissez-vous ces soirs où le jour faiblissant
- Rappelez-vous ce que de Londres dit Shelley
- LE VIEIL HOMME
- Moi qui n'ai jamais pu me faire à mon visage
- L'AMOUR QUI N'EST PAS UN MOT
- Mon Dieu jusqu'au dernier moment
- Tu m'as trouvé comme un caillou que l'on ramasse
- Je traîne après moi trop d'échecs et de mécomptes
- Ô forcené qui chaque nuit attend l'aube
- Il n'aurait fallu
- Et la vie a passé le temps d'un éclair au ciel sillonné
- CETTE VIE À NOUS
- À Guendrikov pereoulok nous étions tous ensemble assis
- Odessa ville de poussière
- Autrefois tout semblait ne pas nous concerner
- Quoi Comment Où tout ceci
- LES PAGES LACÉRÉES
- Que cette interminable nuit paraît à mon coeur longue et brève
- Et le roman s'achève de lui-même
- Oime il bel viso oime il soave sguardo
- Toujours à battre les buissons
- Quand on se réveillait la nuit
- Quand ce fut une chose acquise
- O mois d'août quarante-quatre
- LE PRIX DU PRINTEMPS
- Tout le grand ciel de neige se déchire
- POÉSIES POUR TOUT OUBLIER
- Voulez-vous parlons d'autre chose
- Il règne des vues diverses
- C’est un sale métier que de devoir sans fin
- Vous direz ce que vous voudrez
- STROPHES POUR SE SOUVENIR
- Vous n'avez réclamé la gloire ni les larmes
- LA NUIT DE MOSCOU
- Ah dans ses propres pas que marcher est étrange
- Ici j'ai tant rêvé marchant de l'avenir
- PROSE DU BONHEUR ET D'ELSA
- Sa première pensée appelle son amour
- Tant que j'aurai le pouvoir de frémir
- Du même auteur
- Table des matières détaillée
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