Résumé

Cet ouvrage a reçu le prix Marc Orlan 2005. "François Vallejo abandonne pour un temps les problèmes des couples des XXe et XXIe siècles, pour se fondre dans la langue étincelante, le libertinage, la liberté de pensée, l’intelligence du siècle des Lumières. Il s’est immiscé dans un trou de la biographie de trois hommes qui symbolisent le siècle, Rousseau, Diderot et Grimm, pour les rassembler au cours d’un voyage en Italie «commandité» par Mme de l’Épinay, protectrice de Rousseau et maîtresse de Grimm.Pour ce faire, elle leur prête et sa voiture et son valet, le sieur Lambert, qui sera le chroniqueur du voyage… Et le lecteur de se délecter de dialogues, de situations, de portraits de personnages et de villes… «J’étais dans mon jeune temps un grand sec monté en graine et tout osseux, avec des jambes très longues, côtelées et rouges comme deux tiges de rhubarbe ; les mains rouges et pâles pareillement, longues et larges, en feuilles de rhubarbe : un beau garçon à cet âge, bien planté en terre. Ma mère, comme servante de cuisine, le disait chaque jour que je l’ai connue : Avec tes rougeurs par tout le corps, on dirait bien que je t’ai trouvé dans le potager de madame ; aussi bien tu es rude et délicat, sucré autant qu’acide, tout comme la rhubarbe de nos confitures. Cette brave femme m’aimait de son mieux et me voyait comme son fruit aussi bien que la Vierge Marie son unique Jésus.» (l'éditeur). «Capable de renouveler son imaginaire à chaque roman, François Vallejo nous offre, avec Le Voyage des grands hommes, une œuvre brillante et ludique, qui nous rend plus heureux et plus intelligent.» (Christine Ferniot, Télérama). «Récit de voyage, avec tous les ingrédients qui font de ce genre un vrai plaisir de lecture, le livre de François Valllejo devrait séduire plus d’un lecteur.» (Page des Libraires). «François Vallejo excelle à restituer le climat du XVIIIe siècle dont il célèbre l’esprit autant que le style. Servi par une langue étincelante, Le Voyage des grands hommes adopte le ton piquant de la comédie. Le romancier habille son érudition d’une plume légère et trousse une fantaisie à la manière des contes philosophiques.» (Fréderique Brehaut, Le Maine libre).