Devenir heureux : ces épreuves qui font notre force Karine Le Marchand avec la participation de Stéphane Clerget, Philippe Grimbert et Maryse Vaillant

Résumé

« Voilà des années que je présente des magazines de société à la télévision. Grâce aux témoignages des femmes et des hommes qui m'ont livré leur intimité, j'ai appris quantité de choses sur eux... et donc sur moi-même.»En partant sans tabou de son expérience personnelle (absence du père, anorexie-boulimie, secret de famille...), Karine Le Marchand a eu envie de comprendre, sans se départir de son humour, quelles faiblesses font notre force, quels ressorts intérieurs nous permettent de transformer nos traumatismes en énergie constructive. Maryse Vaillant, psychologue clinicienne, Stéphane Clerget, pédopsychiatre, et Philippe Grimbert, psychanalyste, ont accepté de lui donner la réplique. Choisis pour leur clarté d'analyse et leur regard décalé et juste, ils répondent à ses questions sur des thèmes qui lui sont chers : la famille, la féminité, les complexes, la différence, les enfants... Karine Le Marchand livre ainsi un document résolument positif et constructif.

Auteur  :
Le Marchand, Karine (1968-....)
Contributeur  :
Clerget, Stéphane ; Grimbert, Philippe (1948-....) ; Vaillant, Maryse (1944-2013)
Éditeur :
Calmann-Lévy,
Genre :
Documentaire
Langue :
français.
Mots-clés :
Nom commun :
Résilience (psychologie) | Crise (psychologie)
Description du livre original :
1 vol. (235 p.) : couv. ill. en coul. ; 23 cm
ISBN :
9782702140185.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Avant-propos
  • 1 La relation mère-fille
    • ENTRETIEN AVEC MARYSE VAILLANT
      • Qu’est-ce qui caractérise la relation mère-fille ?
      • Et lorsqu’on n’a pas été un enfant désiré ?
      • Y a-t-il des périodes délicates entre une mère et sa fille ?
      • Pourquoi une fille ne supporte-t-elle pas qu’on la compare avec sa mère ?
      • Que transmet une mère à sa fille en général ?
      • Existe-t-il un œdipe mère-fille ?
      • Mais les filles ne disent pas être amoureuses de leur mère !
      • Qu’est-ce ce qui explique que j’adore ma mère, et qu’en même temps elle peut autant m’agacer ?
      • Dans ma famille de femmes, le « royaume de la clitocratie », être féminine, c’était être une fille facile…
      • Existe-t-il une compétition inconsciente entre les deux ?
      • Quand la fille part de la maison, y a-t-il forcément de la souffrance ?
      • Quel est le danger d’avoir une mère absente ou trop ­présente ?
      • Dans quelles circonstances peut-on être conduite à ne plus voir sa mère ?
      • Une mère incestuelle avec sa fille ? Je n’en ai jamais entendu parler, donnez-moi un exemple…
      • Faut-il essayer d’expliquer à sa mère pourquoi on veut ­partir, ne plus la voir ?
      • En quoi est-ce positif de ne pas s’entendre avec sa mère ?
      • Peut-on dire que certaines femmes sont très équilibrées, justement parce que leurs mères ne l’étaient pas ?
      • Comment guérit-on de sa mère ?
  • 2 L’absence de père
    • ENTRETIEN AVEC PHILIPPE GRIMBERT
      • Quel est le rôle du père, et quelle est sa fonction dans la construction psychique d’un enfant ?
      • Qu’est-ce que le complexe d’Œdipe ? En quoi est-il nécessaire à l’enfant ?
      • Qu’est-ce qu’un bon père, et qu’est-ce qu’un mauvais père ?
      • La comparaison avec son père est inévitable. Un fils cherche-t-il toujours à dépasser son père ?
      • Après le divorce de ses parents, un enfant sur deux ne voit plus du tout son père quand il n’en a pas la garde. Un père peut-il vraiment oublier qu’il a des enfants, ou fait-il semblant ?
      • Comment se construit-on sans père ?
      • Je n’ai presque pas connu mon père, mais je crois qu’il ne m’a pas manqué. Croyez-vous, Philippe, que je me mente ?
      • L’absence de référence paternelle induit-elle une conception particulière des hommes ?
      • Une femme qui décide de faire un bébé toute seule, lui enlève-t-elle forcément quelque chose ?
      • Ne pas connaître mon père m’a permis de l’idéaliser. S’inventer un père a-t-il du bon ?
      • Faut-il forcément chercher à retrouver son père réel, quand il nous a abandonné ?
      • Quelles sont les qualités que l’on développe quand on n’a pas eu de père ?
      • Y a-t-il quelque chose de commun aux enfants qui ont grandi sans père ? Beaucoup d’animateurs ont grandi sans leur père…
  • 3 Devenir une femme
    • ENTRETIEN AVEC STÉPHANE CLERGET
      • Enfant, comment prend-on conscience qu’on est une fille, et pas un garçon ?
      • Ma fille est très féminine depuis toute petite, alors que je ne l’étais pas du tout à son âge. Comment la féminité vient-elle aux petites filles ?
      • Quelle est l’influence du père sur la féminité de sa fille ?
      • Pendant longtemps, j’aurais préféré être un garçon. Pourquoi devient-on un garçon manqué ?
      • S’il y a des « garçons manqués » chez les filles, il y a aussi des « filles manquées » chez les garçons…
      • Je suis assez troublée de voir ces petites lolitas de huit ans qui singent l’attitude des femmes. Quels dangers courent-elles ?
      • Mes amitiés sont majoritairement féminines. Pourquoi y a-t-il autant de rivalité entre certaines femmes ?
      • Y a-t-il des qualités exclusivement féminines ? L’égalité parfaite entre un homme et une femme est-elle souhaitable ?
      • « On ne naît pas femme, on le devient », disait Simone de Beauvoir. Qu’est-ce qui fait qu’on se sent femme ?
      • Qu’est-ce qu’une femme castratrice ? On accuse souvent les femmes de pouvoir de l’être devenues…
      • Le féminisme a-t-il changé la perception qu’ont les femmes d’elles-mêmes ?
      • Quels sont les avantages à être une femme ?
      • Quels sont les avantages à être hyperféminine ?
      • Peut-on tirer des avantages à être un garçon manqué ?
  • 4 L’origine sociale
    • ENTRETIEN AVEC MARYSE VAILLANT
      • Comment notre origine sociale s’imprime-t-elle en nous ? Qu’est-ce que les codes sociaux disent de nous ?
      • Pourquoi pensez-vous qu’il faut en avoir souffert pour prendre conscience de son origine sociale ?
      • J’ai rencontré au Sénégal un aristocrate qui avait tout largué pour vivre de la pêche, loin de ses codes. Pourquoi certains tentent-ils d’échapper à leurs origines, et d’autres pas ?
      • Qu’est-ce qui fait que l’on est fier de son origine, ou qu’on en a honte ? Rêvons-nous tous d’ascension sociale, pour soi-même ou ses enfants ?
      • Tous les enfants d’enseignant, de communiste, de militant, de féministe que je connais revendiquent avec fierté leur origine. À quoi cela tient-il ?
      • Il y a toujours plus pauvre et plus riche que soi. Alors qu’est-ce qui fait que l’on se sent pauvre ?
      • De quoi souffre-t-on vraiment de manquer ? Qu’est-ce qui est essentiel ?
      • Pourquoi est-on complexé de ne pas avoir eu d’argent petit ? En quoi se sentir pauvre peut-il faire naître un ­sentiment d’infériorité ?
      • Quand on a soi-même manqué d’argent, on peut avoir tendance à tout donner à son enfant. Quels sont les dangers à trop gâter un enfant ?
      • En quoi l’éducation que l’on reçoit sur la question de l’argent va-t-elle jouer dans notre vie ? Qu’est-ce qui fait que certains sont plus ou moins résistants à la frustration ?
      • Quand je compare mon salaire à la retraite de ma mère, je trouve la différence indécente. Qu’est-ce qui fait que je n’assume pas, alors que d’autres se comparent à plus riche encore ? Cet argent, je ne l’ai pas volé !
      • Petite, j’ai été confrontée à la lutte des classes, on ne se mélangeait pas socialement. Les ouvriers fréquentaient les ouvriers, les patrons dînaient entre eux, comme les médecins et les avocats. Pourquoi les riches se sentent-ils haïs par les pauvres, et pourquoi les pauvres se sentent-ils méprisés par les riches ?
      • La plupart des gens que j’ai rencontrés, et qui ont réussi une brillante carrière, venaient d’un milieu plus que modeste. En quoi la pauvreté peut-elle être un moteur ?
      • La rage de vaincre, la soif de réussite, ces ambitions sont nées de quelles craintes ?
      • Ne pas oublier d’où l’on vient me paraît essentiel. Pourquoi faut-il assumer ses origines sociales ?
  • 5 Être noire
    • ENTRETIEN AVEC STÉPHANE CLERGET
      • Quel est le processus qui nous amène à nous définir en tant que noir ?
      • Quels sont les ressorts du racisme inconscient ?
      • Je suis noire dans un monde blanc, mais j’aurais pu être homosexuelle dans un monde hétérosexuel, ou handicapée dans un monde valide. Comment s’inscrit-on dans une société dans laquelle on est minoritaire ?
      • Est-ce qu’on se sent « à part » toute sa vie ?
      • Ma mère, blonde aux yeux bleus, souffrait par procuration des agressions racistes dont j’ai pu être l’objet. Quel doit être le rôle des parents ?
      • Que peut-on dire à son enfant si on veut le prévenir du racisme ? Faut-il attendre qu’il se fasse agresser pour lui en parler ?
      • Je connais beaucoup de métis qui souffrent de ne se sentir ni noirs ni blancs. Personnellement, je me définis comme noire et blanche. Qu’est-ce qui permet de bien vivre son métissage ?
      • Pourquoi certaines blagues sur les noirs ne me font-elles pas rire ?
      • En quoi l’exemplarité peut-elle changer les projections inconscientes ?
      • Comment rendre collectivement la fierté à une population ? Comment apaiser culpabilité et ressentiment ?
      • Développe-t-on des qualités particulières quand on se sent différent, ou minoritaire ?
  • 6 Le secret de famille
    • ENTRETIEN AVEC PHILIPPE GRIMBERT
      • Qu’est-ce qu’un secret de famille ?
      • Quand on m’a appris le secret de ma famille, c’est comme si je le savais depuis longtemps. Pourquoi n’étais-je pas étonnée ?
      • Qu’est-ce qui fait encore secret ? J’ai l’impression que plus rien n’est tabou…
      • De quoi souffrent le plus ceux qui l’apprennent tardivement ?
      • Que deviennent les relations avec les proches qui savaient et se taisaient, une fois le secret révélé ?
      • Doit-on toujours révéler un secret de famille ? Vous est-il arrivé d’inciter à ne pas révéler un secret ?
      • Le secret de ma famille concerne ma mère et ma grand-mère. Dois-je révéler ce secret à ma fille ? Quel est le danger si un secret reste tu ?
      • Qu’est-ce que cela apporte à un enfant de savoir que son grand-père s’est suicidé ?
      • J’ai rencontré beaucoup de personnes qui taisaient l’inceste, chaque fois il s’agissait des victimes elles-mêmes. Pourquoi ?
      • Dans le secret de l’inceste, les proches ne savent-ils pas ce qui se passe ?
      • En quoi ce secret de famille a-t-il pu influencer mon rapport à la vérité ?
      • Alors quels sont les aspects positifs d’un secret de famille ?
  • 7 Les peurs
    • ENTRETIEN AVEC MARYSE VAILLANT
      • Les loups, la nuit, les araignées, tout ça fait peur. Depuis la nuit des temps, nous nous nourrissons de peurs irration­nelles. La peur fait-elle partie de nous ?
      • Mais il n’y a donc aucun côté positif à la peur ?
      • Puisque vous évoquez la peur de pourrir, j’en viens à la peur de la maladie. Au moindre symptôme, pour mes ­proches ou moi-même, je me dis : « Et si c’était un cancer ? » J’ai très peur de cette maladie, plus que d’une autre. Pourquoi ?
      • En quoi toutes ces frayeurs sont-elles utiles dans notre développement ?
      • Vous parlez des peurs, des angoisses, il y a aussi le stress ou la phobie, et je dois avouer que je ne vois pas très bien la différence.
      • On parle d’un bon stress et d’un mauvais stress, cela veut-il dire que tout ça peut être positif ?
      • Justement, quand l’angoisse se focalise sur un objet ou une situation que l’on tente à tout prix d’éviter, on ne parle plus de peur mais de phobie ?
      • Ma peur de l’abandon me pourrit un peu la vie. Quels événements peuvent être à l’origine de la peur d’être abandonnée ?
      • La peur de l’abandon et la peur d’être quitté sont donc les mêmes peurs ?
      • De quelle manière les personnes qui ont peur d’être quittées se comportent-elles ?
      • Ouf ! Mais quand on aime quelqu’un, on a forcément peur de le perdre, non ?
      • Alors comment agir quand on a peur d’être abandonnée… et qu’on veut construire durablement ?
      • C’est aussi parce que j’ai peur d’être abandonnée que je fais attention à mon homme, que je lui dis que je l’aime, et que j’essaye de le rendre heureux. C’est positif, ça, non ?
      • J’éprouve aussi la peur de manquer. D’après la fable de La Fontaine, je suis plus fourmi que cigale.
      • De même, j’éprouve la peur de déranger, donc je suis ­ponctuelle et polie. Faut-il forcément soigner ces peurs, qui facilitent la vie en société ?
  • 8 Le culte de la beauté
    • ENTRETIEN AVEC STÉPHANE CLERGET
      • Qu’est-ce qui fait qu’on se trouve beau ou pas ?
      • Les hommes et les femmes accordent-ils la même importance à leur apparence ?
      • La beauté est-elle universelle ?
      • Y a-t-il des avantages à être beau ? Pourquoi est-on attiré par la beauté ?
      • Et quelle est la différence entre le charme et la beauté ?
      • Que cherche-t-on avec une opération de chirurgie esthétique : une nouvelle identité ou une meilleure estime de soi ?
      • Parlez-nous de la dysmorphophobie…
      • Quelles sont ces personnes qui s’imposent une discipline de fer, qui se sculptent un physique sur mesure ?
      • Les femmes sollicitent souvent leur conjoint pour se ­rassurer sur leur physique. En quoi le regard de la personne que l’on aime influence-t-il le rapport à notre image ?
      • 90 % des anorexiques et des boulimiques sont des femmes. Pourquoi ces troubles du comportement alimentaire sont-ils spécifiquement féminins ?
      • L’anorexie gomme les formes, l’obésité aussi. En quoi être « sans forme » peut-il être un refuge ?
      • Comme beaucoup de femmes, j’ai connu des périodes où je grossissais beaucoup sans manger énormément. Quelle est la part du mal-être dans la prise de poids ?
      • Y a-t-il une concordance entre l’appétit pour les aliments, et l’appétit de la vie ?
      • Faut-il soigner son corps pour être bien dans sa tête, ou ­soigner sa tête pour être bien dans son corps ?
      • Vouloir contrôler ses pulsions, c’est aussi être acteur de sa vie. En quoi est-ce positif d’être exigeant avec soi-même ?
  • 9 La confiance en soi
    • ENTRETIEN AVEC PHILIPPE GRIMBERT
      • Comment se construit la confiance en soi ?
      • J’ai rencontré beaucoup de personnes très timides, très introverties, qui ne se trouvent pas intéressantes, ou pas dignes d’être aimées…
      • Quels sont les autres signes du manque de confiance en soi ?
      • Quelles sont les phrases assassines qui détruisent la ­confiance en soi d’un enfant ?
      • Pourquoi certaines personnes acceptent-elles que leur ­conjoint les rabaisse ?
      • Est-il possible d’être lucide sur sa propre valeur ?
      • Quand tout un peuple a été opprimé, décimé pour ce qu’il était, peut-on rétablir l’estime de soi à un niveau collectif ?
      • J’arrive à relater des épisodes de ma vie où je n’avais pas le beau rôle. La honte a-t-elle à voir avec la confiance en soi ?
      • Peut-on accepter un complexe ou un manque de confiance en soi, et le transformer en point fort ?
      • Quels sont les avantages à douter de soi, de ses capacités ?
  • 10 Le grand amour
    • ENTRETIEN AVEC MARYSE VAILLANT
      • Avons-nous tous besoin d’aimer quelqu’un d’autre, et d’où cela vient-il ?
      • En quoi le grand amour se distingue-t-il des histoires ?
      • Maryse, ne me dites pas qu’au crépuscule de sa vie, il n’y a pas un amour qui ne se distingue des autres ! Avec le recul, qu’est-ce qui singularisera cette relation ?…
      • J’ai rencontré des personnes qui ne croient pas au grand amour. Elles pensent que c’est une invention marketing (d’autres pensent la même chose de l’orgasme, d’ailleurs…). Qu’est-ce qui fait qu’on a cette attente ou pas ?
      • Êtes-vous favorable aux contes de fées, au prince charmant ?
      • De quoi est fait le coup de foudre ?
      • Et qu’est-ce qu’attendent les hommes aujourd’hui de l’amour ? Comment est leur femme idéale, leur princesse charmante ?
      • Je ressens pour ma fille un amour absolu, un très très grand amour… À part le désir sexuel, qu’est-ce qui distingue l’amour que je ressens pour mon homme de celui que je ­ressens pour ma fille ?
      • Comment l’amour s’installe-t-il ? Est-il basé sur les mêmes relations, qu’on soit hétéro ou homo ?
      • Grâce à mes longues périodes de célibat, j’ai eu le temps de me remettre en question. Faut-il se connaître soi-même pour accueillir le grand amour ?
      • Justement, qu’est-ce qui fait que l’on souffre de la solitude ou non ?
      • Certaines femmes se comportent comme de véritables ­infirmières, toujours à l’écoute des moindres bobos psychologiques ou physiques de leur chéri. Comment s’installe ce rapport de couple ?
      • L’amour peut-il gâcher quelqu’un, briser sa personnalité ? Je pense à ces hommes qui changent radicalement lorsqu’ils rencontrent le grand amour…
      • Quand on n’a pas rencontré l’amour et que ça commence à nous angoisser, quelles questions doit-on se poser ?
      • Quel est le danger pour soi, lorsqu’on vit avec quelqu’un que l’on n’aime pas ?
      • Si on a connu plusieurs amours, c’est qu’il y a eu des séparations. Pourquoi s’en remet-on plus ou moins bien ? Qu’y a-t-il de positif dans une rupture ?
      • Si j’avais rencontré le grand amour à vingt ans, je ne pense pas que j’aurais eu la même vie. Pourquoi vivre sans amour permet-il de s’investir dans d’autres projets ?
  • 11 Être une mère imparfaite
    • ENTRETIEN AVEC STÉPHANE CLERGET
      • Quelle est l’image de la mère « parfaite » ?
      • En tant que psy, comment définiriez-vous une mauvaise mère ?
      • Nos enfants nous énervent très souvent. Pourquoi n’arrive-t-on pas à avouer que parfois on regrette, même furtivement, de les avoir ?
      • Qu’est-ce que ça change d’avoir ou non désiré son enfant ?
      • J’ai rencontré une femme qui a adopté des enfants, parce qu’elle ne voulait pas être enceinte. C’est pour ne pas déformer son corps ?
      • Pourquoi veut-on faire un enfant ?
      • Quelles sont les raisons qui poussent une femme à ne pas vouloir d’enfant ?
      • Qu’est-ce qui va rendre un avortement douloureux à vivre ? Pourquoi certaines femmes avortent-elles avec légèreté, et d’autres non ?
      • Une femme peut-elle s’épanouir sans connaître la maternité ?
      • L’instinct maternel existe-t-il ?
      • Je doute de pouvoir aimer un deuxième enfant autant que ma fille. Aimons-nous tous nos enfants de la même façon ?
      • Qu’est-ce qui pousse certaines femmes, comme moi, à ne pas vouloir allaiter ?
      • Y a-t-il des avantages à se considérer comme une mère imparfaite ?
  • 12 L’autorité
    • ENTRETIEN AVEC PHILIPPE GRIMBERT
      • Pourquoi tout le monde a-t-il besoin de cadres, de lois, de limites ?
      • L’acte d’autorité est-il un acte d’amour ?
      • Depuis le slogan « Il est interdit d’interdire », l’autorité est perçue comme un contresens à la notion de liberté. Peut-on être vraiment libre ?
      • Y a-t-il un âge où l’enfant découvre le pouvoir de dire non, et en joue ?
      • Et que signifie la crise de milieu de vie, qui, quand elle a lieu, remet tout en question ?
      • Entre sanction et punition, jusqu’où l’enfant doit-il craindre l’autorité de ses parents ?
      • L’obéissance est-elle quelque chose de naturel ?
      • Certaines personnes sont dans l’opposition permanente, et recherchent la polémique pour le plaisir. Que signifie cette attitude ?
      • Souffre-t-on plus d’être rebelle ou soumis ?
      • J’ai une notion manichéenne de ce que je ne dois pas faire, des limites à ne pas franchir ; c’est valable pour la vérité, pour l’exigence que j’ai dans le travail…
      • Qu’y a-t-il de positif à chercher des limites, et de constructif à s’opposer à l’autorité ?
  • 13 La famille recomposée
    • ENTRETIEN AVEC STÉPHANE CLERGET
      • Y a-t-il de bonnes raisons de se séparer ?
      • Faut-il rester pour les enfants ? Par pitié ?
      • Par quelles étapes doit-on passer pour faire le deuil du ­couple ?
      • Quel est le profil de ceux qui n’arrivent pas à se remettre d’une rupture ?
      • Celui qui quitte est-il celui qui souffre le moins ?
      • Que ressent un enfant quand il voit ses parents se séparer ?
      • Sur quoi doit-on absolument rassurer un enfant ? Que faut-il éviter à tout prix ?
      • Comment l’enfant perçoit-il l’arrivée du beau-parent ? Quelle est sa place ?
      • Comment se considèrent les enfants entre eux, dans une famille recomposée ?
      • Quelles sont les étapes clés à passer avant que la famille ne soit recomposée ?
      • Quelles qualités un enfant de parents divorcés développe-t-il ?
      • Quels sont les avantages d’avoir des parents divorcés ?
  • 14 Colère et jalousie
    • ENTRETIEN AVEC PHILIPPE GRIMBERT
      • Qu’est-ce qu’un affect négatif ?
      • Toute relation suppose-t-elle le conflit, est-il inhérent à la communication ?
      • Selon vous, le trop-plein de colère est-il une pathologie ?
      • Et qu’est-ce que révèle l’extrême colère ? Que cachent ces réactions volcaniques ?
      • Existe-t-il plusieurs formes de colère ?
      • Quelles sont les conséquences de la colère ?
      • Existe-t-il des profils types de personnes colériques ?
      • La colère permet aussi de préserver notre honneur. Y a-t-il des bonnes, des saines colères ?
      • Quand on a les pleins pouvoirs, une autorité hiérarchique, glisse-t-on plus facilement dans la méchanceté ?
      • Comment se « blinder » contre la rumeur, les potins ? Peut-on vraiment y être insensible ?
      • La jalousie semble inévitable chez les petits, dans une fratrie par exemple.
      • Et dans le couple, peut-il y avoir un véritable amour sans jalousie ?
      • Peut-on s’aimer sans se malmener ?
      • Quels sont les aspects positifs de la jalousie ?
      • Quelle est l’attitude à adopter face aux gens colériques, jaloux, agressifs ? J’ai le sentiment que les fréquenter nous oblige à être plus calme…
  • 15 Vieillir
    • ENTRETIEN AVEC MARYSE VAILLANT
      • Quel est le plus bel âge selon vous ?
      • Comment définissez-vous le bel âge, selon les étapes de la vie ?
      • Pourquoi fait-on un bilan à chaque dizaine d’âge ? Qu’est-ce qui fait que certains vont faire une crise existentielle de milieu de vie, et d’autres pas ?
      • Pourquoi en vieillissant devient-on plus indulgent avec soi-même ?
      • Plutôt que de vieillir, j’ai encore le sentiment de grandir, de progresser (en tout cas d’avoir encore des progrès à faire)…
      • Un vieux monsieur sénégalais m’a dit : « Le problème n’est pas d’être vieux, mais de ne pas devenir un ancêtre. » C’est vrai qu’ici, la parole des anciens n’est pas respectée. À quoi cela tient-il, selon vous ?
      • On perd ses grands-parents, puis ses parents, les générations se poussent. Forcément, un jour, ça va être notre tour. Comment vivre tout ça sereinement ?
      • Vous connaissez la chanson de Starmania : « Nous ce qu’on veut, c’est être heureux, être heureux avant d’être vieux. » Pourquoi ressent-on une urgence à faire ?
      • Chaque année en France, quatre cent mille femmes sont ménopausées. Comment bien vivre cette étape, qui signe la fin de notre fécondité ?
      • Je redoute le jour où j’entendrai sur mon passage : « Elle a dû être belle. » Comment vit-on de ne plus être ce que l’on a été ?
      • N’est-on pas en colère contre ce corps qui obéit de moins en moins ?
      • Est-ce qu’on peut dire qu’avec l’âge, normalement, on s’affirme en perdant de son agressivité ?
      • J’ai eu une voisine du genre Tatie Danielle. La vieillesse peut-elle rendre méchant ?
      • A-t-on la nostalgie de l’enfance perdue ? Pourquoi se dit-on que c’était mieux avant ?
      • J’aimerais être une vieille femme généreuse, joyeuse mais emmerdeuse, toujours rebelle à l’injustice. Comment garder intacte sa capacité d’indignation ?
      • Qu’est-ce qu’il y a de positif dans le fait de vieillir ? Que gagne-t-on en chemin ?
  • 16 Le chemin du bonheur
    • ENTRETIENS AVEC STÉPHANE CLERGET,
      PHILIPPE GRIMBERT, ET MARYSE VAILLANT
      • Les râleurs, les gens critiques et les gens mal dans leur peau sont légion. Quel est le bénéfice à tirer lorsque l’on pense que tout va mal, qu’on n’a jamais eu de chance ?
      • Les grands artistes sont souvent maudits. En quoi le malheur rend-il plus créatif ?
      • On naît tout seul et on meurt tout seul. Comment trouver goût à la vie quand on a cette conscience d’être fondamentalement seul au monde ?
      • Est-ce qu’une seule personne peut nous rendre heureux, si on ne l’est pas soi-même ? Le bonheur est-il en soi, ou à l’extérieur de soi ?
      • J’ai rencontré des personnes qui m’ont dit être heureuses, alors qu’elles avaient traversé de terribles épreuves, comme l’inceste ou la perte d’un enfant. Comment l’expliquez-vous, et pourquoi leur bonheur me trouble-t-il ?
      • Je connais des filles qui ne pensent qu’à elles, et qui assument parfaitement leur égoïsme. Les gens qui se sentent les moins coupables sont-ils plus heureux ?
      • J’ai la chance d’être « douée » pour le bonheur. À quoi cela tient-il qu’on voie le verre à moitié plein plutôt qu’à moitié vide ?
      • Pour être heureux, faut-il changer ou devenir soi-même ?
      • Quelles sont les clés du bonheur ? Faut-il être plus indulgent envers les autres, ou envers soi-même ?
      • J’ai vraiment le sentiment que tous ceux qui ressentent la joie et l’apaisement sont des gens qui donnent aux autres, qui s’engagent. Est-ce une constante ?
      • Le bonheur est-il un chemin, des moments, des sensations ? Tout le monde peut-il le connaître ?

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