Carnets de l'interprète de guerre Elena Rjevskaïa

Résumé

À l’automne 1941, lorsque, abandonnant ses études de philosophie, de Lettres et d’Histoire, elle s’engage auprès de l’Armée rouge pour devenir interprète, la jeune Elena Rjevskaïa n’imagine pas qu’elle vient d’être happée par les flots incontrôlables de l’Histoire. Au gré des batailles qui grondent en Russie, en Pologne et en Allemagne, elle accompagne les membres de l’état-major soviétique afin de traduire les documents dérobés à l’ennemi et d’interroger les prisonniers de guerre. C’est ainsi qu’elle parcourt, à vingt ans à peine, la distance qui sépare Moscou de Berlin, et entre dans la capitale du Reich avec les troupes russes au printemps 1945. Après la capitulation allemande elle participe à la découverte et l’identification du corps d’Adolf Hitler dans son bunker. Elle est la première à lire les documents personnels d’Hitler mais aussi les carnets de Goebbels ainsi que la correspondance personnelle de sa femme Magda. C’est sur cette trajectoire hors du commun que revient l’auteur, dans des mémoires inédits en français qui éclaircissent plusieurs épisodes de la Deuxième Guerre mondiale et leurs conséquences en Russie. Dans ses mémoires, Elena Rjevskaïa raconte de manière détaillée, documents à l’appui, toute l’histoire de la découverte et de l’identification du corps du Führer, à partir d’un morceau de sa mâchoire et de quelques dents. Avec une rigueur d’historienne, elle revient sur les méthodes d’autopsie précises des corps d’Hitler, d’Eva Braun et des Goebbels, révélant tout des interrogatoires et des déclarations des témoins des derniers jours du troisième Reich et du contenu des carnets de Goebbels, de Martin Borman ou de Rattenhuber, garde-du-corps personnel de Hitler. Rjevskaïa fait ensuite état de la bataille qu’elle a dû mener à son retour en Russie pour faire connaître ce qui a été découvert. Car le pouvoir soviétique, qui entendait entretenir le mythe de la menace nazie, a étouffé l’enquête, dissimulant les preuves et réduisant au silence Elena et son équipe. Traduit du russe par Mâcha Zonina et Aurore Touya.

Auteur :
Rževskaâ, Elena Moiseevna (1919-....)
Éditeur :
[Paris], C. Bourgois,
Genre :
Récit
Langue :
français ; d'ouvrage original, russe.
Pays :
France.
Traduction de l'ouvrage :
Zapiski voennogo perevodčika
Mots-clés :
Nom de personne :
Hitler Adolf 1889-1945 -- Mort et sépulture
Nom commun :
Guerre mondiale (1939-1945) -- Campagnes et batailles -- Russie -- Participation des femmes -- Récits personnels russes | Guerre mondiale (1939-1945) -- Campagnes et batailles -- Allemagne -- Participation des femmes -- Récits personnels russes
Nom géographique :
Russie -- Forces armées -- États-majors -- 1900-1945
Description du livre original :
1 vol. (430 p.-[8] p. de pl.) : ill., couv. ill. ; 20 cm
ISBN :
9782267021578.
Domaine public :
Non
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Table des matières

  • Quatrième de couverture
  • L’auteur
  • Remerciements
  • Préface -Les documents parlent
  • 1. Moscou, 1941 -Départ vers l'inconnu
    • Le journal du front
    • "Soldats ! Moscou est devant vous !"
    • "Votre arme de combat, c'est la langue allemande"
    • En route
    • "Çui qui veut -çui qui veut pas"
    • Vers l'armée en campagne
  • 2. Russie, 1942-1943
    • Mon premier Allemand
    • Un Charon roux
    • Zaimichtche
    • Extraits du cahier
    • "Pourquoi elle pleure, cette vieille ?"
    • La guerre tout court
    • "Et voilà, on est à Rjev"
    • Une lettre de Munich
    • Toujours plus loin
  • 3. Europe, 1945, Le grondement lointain
    • Varsovie
    • Bydgoszcz
  • 4. Berlin, mai 1945
    • Les derniers jours
    • La nuit à Berlin
    • Le Führerbunker
    • Le journal de Goebbels
    • La capitulation
    • L'odeur de l'amande amère
    • Aucune certitude
    • Un plan d'Hitler
    • Une boîte rouge foncé
    • Identification
    • Un maillon manquant
    • Käthe Heusermann
    • La guerre est finie
  • Index

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