Et si le monde n'était que perception : comment bien vivre avec une basse vision Olga Faure Olory
Résumé
J'ai envie d'expliquer à celles et ceux qui me liront que quel soit leur potentiel de départ, qu'ils soient voyants, malvoyants ou aveugles, ils peuvent apprendre à voir.La vision n'est pas une question physiologique.La vision est un regard intérieur.
- Auteur :
- Faure Olory, Olga
- Éditeur :
- Transversales éd., impr. 2008
- Genre :
- Témoignage
- Langue :
- français.
- Note :
- Bibliogr. p. 167
- Description du livre original :
- 1 vol. (167 p.) : couv. ill. en coul. ; 21 cm
- ISBN :
- 9782915798135.
- Domaine public :
- Non
Table des matières
- Préface du professeur Christian Corbé
- Préface du docteur Florence Pinon
- Première partie : De l’Afrique à la France
- I. Entre zéro et six ans, il s’en est déjà beaucoup passé dans ma vie.
- II. Enfin, quelqu’un me comprenait !
- III. Et la vie a repris le dessus.
- IV. Cette première année en intégration est un de mes meilleurs souvenirs d’enfance.
- V. Je l’ai surnommé « le faiseur de bonheur ».
- VI. Jusque-là, j’avais été heureuse d’être différente, excentrique, extravagante. Et soudain, je me sentais exclue.
- VII. Mon regard intérieur s’est construit à partir de ces modèles de la littérature qui visaient le soleil pour atteindre les étoiles.
- Quatrième partie : L’Amérique plein la tête
- VIII. Je portais un regard neuf sur ce monde sans barrière, ces immenses pelouses vertes, ces portes toujours ouvertes…
- IX. En ville, je ne passais pas mon temps à scruter l’horizon et soudain… mon horizon était le ciel, les montagnes et la mer. C’est ainsi que je me suis aperçue que je pouvais voir « plus loin ».
- X. […] quand nous avons atterri, j’ai été frappée par une chose à laquelle je ne m’attendais pas du tout : mes oreilles avaient pris la musicalité des États-Unis et le français m’apparaissait comme une langue étrangère !
- Cinquième partie : Réapprendre la France
- XI. J’ai compris que je ne craignais plus les carrefours car j’avais vu l’horizon.
- Sixième partie : Les années lumière
- XII. J’ai un peu galéré pour prendre mes repères mais je voulais me prouver que je pouvais y arriver alors je ne demandais l’aide de personne.
- XIII. C’était plus qu’un exercice d’imagination, il s’agissait vraiment de développer une acuité. Je décrivais des gens que je ne voyais pas mais que, pourtant, je percevais bien.
- XIV. Il m’encourageait sans fin : « Va chercher plus loin que tes yeux, Olga ! Ce n’est pas la vision qui est importante, c’est le regard. Tu dis toi-même que tu as un certain regard. Alors, utilise-le ! ».
- XV. En France nous avons vraiment à évoluer au niveau du vocabulaire.
- XVI. Grâce au théâtre et au cinéma, j’ai compris que je ne peux pas voir comme tout le monde mais je peux voir. Je peux même voir au-delà de ceux qui voient bien.
- Septième partie : Ma famille
- XVII. Je lui ai répondu avec un sourire que je percevais beaucoup de choses et que je le voyais assez pour voir qui il était…
- XVIII. Je ne voulais pas qu’il me « paterne », je refusais qu’on me vole ma grossesse, je voulais accoucher de façon naturelle.
- XIX. Un enfant qui a une maman malvoyante sait faire ce qu’il faut pour garder le contact.
- XX. J’aimais cette approche car elle était pluri-sensorielle. Il ne s’agissait pas seulement de réactiver mes yeux mais d’éveiller tous mes sens pour qu’ils viennent en compensation.
- Huitième partie : La conquête du monde
- XXI. Je ne défendais pas mon projet, j’étais mon projet !
- XXII. […] les banquiers nous riaient au nez : « Faire lire les malvoyants ? Ce n’est pas sérieux. Donnez-leur du braille !
- XXIII. Avec les informations que nous récoltions auprès de nos lecteurs, nous sommes devenus une plaque tournante, une passerelle entre les malvoyants et les professionnels de la vue.
- XXIV. Pendant ces années 1994/1998, il y a eu un grand mouvement autour du handicap visuel et de la basse vision et nous avons fait partie de ces pionniers.
- XXV. Cela nous a pris une énergie folle de mener à terme le projet.
- XXVI. Nous étions jeunes, sans expérience. Je ne savais pas qu’au bout de sept ans de vie tout journal rencontre des difficultés financières […].
- Neuvième partie : Retour à mes racines
- XXVII. Cela a duré une année pendant laquelle à n’importe quel moment je pouvais avoir une migraine ophtalmique et la moitié de la rue disparaissait.
- XXVIII. Il m’a fallu du temps pour accepter de témoigner de mon expérience. La décision était difficile à prendre, cela me perturbait et me faisait pleurer.
- Fiches pratiques
- Plaidoyer pour la rééducation basse vision
- Les aides optiques
- Les aides optiques et non optiques : les compléments indispensables.
- Lire quand on voit mal : l’édition en gros caractères.
- Les éditeurs d’ouvrage en gros caractères
- Les magazines
- Édition sonore
- Quelques adresses
- L’accès à l’informatique et à Internet
- Quelques sites
- L’accès À la culture
- Quelques adresses
- Quelques sites
- Faire ses courses
- Quelques adresses et sites
- Mal voir et conduire
- Quelques sites
- Mettre de l’astuce dans votre cuisine
- Quelques adresses
- Maison
- Maman et malvoyante
- Mal voir : le parti d’en rire
- À découvrir en un clic
- Bibliographie
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